Sciences politiques, Situation au Yémen depuis 2011, Arabie Saoudite, ONU, Printemps arabe, manifestations populaires, famine, guerre civile guerre régionale, bombardements aériens, menace djihadiste, rébellion houthiste
Depuis septembre 2014, ce pays s'enlise dans une guerre civile et régionale (combats, bombardements aériens, risque de famine). Conséquences : des milliers de morts et l'effondrement d'un État. Pour comprendre la situation, il faut revenir en 2011. Comme la Tunisie, l'Égypte ou la Syrie, le pays est secoué par une série de manifestations populaires lors des printemps arabes.
[...] Face à ces menaces, aucune tentative de sortie de crise n'a abouti malgré 3 cycles de négociations entre le gvt yéménite et les rebelles houthistes. L'AS paraît lasse de cette guerre et ne veut surtout pas que les houthistes demeurent le bras armé de l'Iran à sa frontière. L'Iran n'a aucun intérêt stratégique au Yémen. L'ONU ne cesse de mettre en garde contre une catastrophe humanitaire d'une ampleur inédite. Les alliés occidentaux de l'AS sont de plus en plus critiqués pour leurs livraisons d'armes à Riyad. Ils expriment leur gêne mais rechignent à se saisir du dossier du Conseil de Sécurité de l'ONU. [...]
[...] L'intervention saoudienne, qui ne devait durer que qqes semaines, s'enlise. Le pays bombarde et ce sont des forces yéménites, principalement issues du sud du pays, qui font le travail. Au Nord, la partie la plus peuplée, les houthistes cimentent le pouvoir. Au Sud, les zones libres st divisées, violentes et animées par un fort mvt séparatiste qui rivalise avec le gvt en exil. Dps le début du conflit, les bombardements saoudiens ont été meurtriés pour les civils. L'AS a frappé des installations portuaires, des usines, des marchés ou des mariages. [...]
[...] Explications: Pour comprendre la situation, il faut revenir en 2011. Comme la Tunisie, l'Egypte ou la Syrie, le pays est secoué par une série de manifestations populaires lors des « printemps arabes ». Sous la pression d'une partie du peuple et de la communauté internationale, le pdt Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 34 ans, est forcé de quitter son poste; son vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi lui succède en février 2012 pour une période de 2 ans. Mais ce processus de transition politique est mal ficelé. [...]
[...] Les houthistes se rendent aussi coupables de possibles crimes de guerre. On ne connaît pas le nb exact de morts (85000 enfants morts de faim ou de maladie selon l'ONG Save the Children en 3 ans de conflit). Début 2018, un rapport d'experts de l'ONU a affirmé que « le Yémen, en tant qu'État a pratiquement cessé d'exister ». Le gvt ne verse plus de salaires aux fonctionnaires établis dans les zones rebelles dps septembre 2016 et une économie de guerre s'est implantée. [...]
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