Cours ayant trait aux sciences politiques, celui-ci est consacré à la théorie des relations internationales et plus précisément au réalisme dans les relations internationales.
[...] The struggle for power and peace, Boston : McGrawHill (7e édition) (chapitre Ier : A Realist Theory of International Politics (CEP) Raymond ARON, Paix et Guerre entre les nations (8e édition), Paris : Calmann-Lévy (introduction). Dario BATTISTELLA, L'ordre international. Portée théorique et conséquences pratiques d'une notion réaliste Revue internationale et stratégique, 54, été 2004, pp. 89-98. [...]
[...] Ce sont les Etats et en particulier les grandes puissances, qui définissent les règles du jeu et fixent ses limites en façonnant les caractéristiques des relations internationales. L'Etat, acteur rationnel et unitaire Ces Etats-nations sont considérés comme un acteur unitaire. L'unité de la décision est assurée en dernier ressort par son premier responsable, le chef de l'exécutif. Conséquence : la politique étrangère prime sur la politique intérieure et la prise en compte de l'opinion est un obstacle à la bonne conduite diplomatique L'Etat est vu comme un acteur rationnel : ses décisions de PE2 correspondent au rapport coût/bénéfice le plus satisfaisant, compte tenu du champ des possibles. [...]
[...] (Paix et guerre entre les nations, pp. 104-108-101). Il déduit de l'incompatibilité idéologique entre les camps occidental et soviétique pendant la Guerre froide, c'est-à-dire d'un système hétérogène, le caractère très instable de l'équilibre bipolaire de cette époque. Aron établit une passerelle entre le paradigme réaliste et l'approche libérale des relations internationales en attribuant le comportement extérieur des Etats aux demandes des sociétés telles qu'elles se reflètent dans la nature de son régime interne. page 5/11 K. Waltz, le retour du réalisme : le néo-réalisme Dès Man, the State and War (1959), Waltz attribue l'état de guette à la structure anarchique du système international plutôt qu'à la nature humaine et/ou aux attributs des acteurs étatiques. [...]
[...] Pour d'autres, comme Hans Morgenthau ou R. Aron par exemple, l'incertitude incite les acteurs à la prudence. Donc un monde multipolaire serait plus sûr qu'un monde bipolaire. D'autres enfin (Gilpin) estiment que la stabilité est mieux assurée dans un système unipolaire, sous la responsabilité de l'unique grande puissance dominante (Grande-Bretagne au XIXème, USA depuis 1945) : c'est la stabilité hégémonique Edward Carr, Twenty Years Crisis, 1919-1939 E. Carr a notamment beaucoup travaillé sur la notion de puissance. (Twenty Years Crisis, 1919-1939) et à la réhabilitation de cette notion dans le cadre notamment de sa critique de l'interventionnisme libéral de l'entre-deux-guerres. [...]
[...] C'est à dire que tout Etat est, du fait de l'anarchie, contraint à assurer sa sécurité avant de poursuivre tout autre objectif. Pour assurer sa sécurité, chaque Etat ne peut compter que sur lui-même : c'est le concept du self-help. Pour Waltz, le système international est défini abstraction faite des régimes internes des Etats qui le composent et surtout, il a un effet structurant sur le comportement international des Etats. - le principe de distribution des capacités matérielles dont disposent les Etats pour remplir leur fonction est susceptible de changer la structure du système international. [...]
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