Raymond Aron, qui a étudié les relations internationales sous un angle sociologique, n'a jamais utilisé la notion d'ordre international, mais la notion de paix, car pour lui, les relations internationales sont un état de paix qui peut prendre 3 formes : il peut d'agir « d'un équilibre, d'une hégémonie ou d'un empire ».
La paix pour lui est le résultat d'un équilibre quand les forces en présence sont en balance : il s'agit d'une hégémonie lorsque l'une de ces forces domine l'autre et d'un empire ou d'un État impérial lorsqu'un État « écrase et fait disparaître » toutes les autres forces politiques.
Lorsqu'on parle d'ordre international, on parle d'un système pérenne appuyé sur un principe défini de légitimation : il doit y avoir donc cumul d'une notion de durée et d'une notion d'adhésion par une majorité des acteurs des relations internationales.
On préfère la notion d‘ordre international qu'à celles d'ordre global ou d'ordre mondial. La critique est formulée parfois que pour l'ordre international, on se met dans une vision stato-centriste : les rapports internationaux sont appréhendés au regard de la position et de la volonté des États.
Par contre, lorsqu'on utiliserait le terme d'ordre mondial, on mettrait l'accent sur les acteurs non étatiques des relations internationales : ces acteurs étant les organisations internationales, les ONG, les entreprises ou des groupes terroristes…
[...] On parle de la possible émergence d'un Nouveau Monde. Dès le départ, Obama se pose en rupture avec la présidence précédente et il décide de recourir à la smart Power pour mener les relations extérieures US. C'est une position à mis chemin entre le hard Power et le soft Power, qui va allier puissance militaire et puissance civile. Hilary Clinton disait que le smart power consiste à utiliser les outils diplomatiques, économiques, militaires, politiques, légaux et culturels : il s'agit pour les USA, de choisir le bon outil ou la bonne combinaison d'outil la mieux adaptée à chaque situation. [...]
[...] Lors de la 1re visite officielle en RFA, Gorbatchev signe avec Kohl (chancelier), le 13 juin 1989, une déclaration affirmant leur volonté de contribuer à surmonter la division de l'Europe. En 1989, les manifestations se multiplient à Berlin et le nombre d'allemands souhaitant passer de l'ouest à l'est s'intensifie et le 9 novembre 1989, c'est la chute du mur de Berlin devant les caméras du monde entier. La réunification de l'Allemagne intervient le 3 octobre 1990 après la conclusion du 31 aout 1990, d'un traité de l'union. Ce traité disait que c'était l'Allemagne de l'ouest qui absorbe l'est : la RDA est absorbée par la RFA. [...]
[...] Les Républiques vont tour à tour, déclarer leur indépendance. Le 8 décembre 1991, par le traité de Minsk, l'Ukraine et la Russie créaient la CEI (communauté des Etats indépendants). Cette CEI va intégrer les anciennes Républiques de l'URSS par l'accord du 21 novembre 1991 (Yama- Alta). Face à cette disparition de l'URSS, les USA et les pays occidentaux craignent pour la stabilité dans la région. Cependant, le 2 aout 1990, l'Irak annexe le Koweït pour en faire la 17e province de l'Etat. [...]
[...] Ce tribunal a pour mandat de juger les actes de terrorisme ainsi que les auteurs de l'assassinat de l'ancien 1er ministre Rafic Hariri en 2005. Il existe aussi un Tribunal spécial pour la Sierra Leone qui a été établi en 2002 par un accord entre l'ONU et l'Etat concerné. Il existe aussi un Tribunal internationalisé au Cambodge, chargé de juger les crimes commis pendant la dictature des Khmers rouges de 1975 à 1979. Paragraphe 3 : depuis le 11 septembre 2001. [...]
[...] Aujourd'hui, certains commentateurs présentent les USA comme une nation sur le déclin ou au moins comme subissant un affaiblissement relatif et comme n'ayant plus de vision de l'ordre international. Le 20 septembre 2001, Bush accuse le groupe terroriste Al-Qaïda d'être à l'origine des attentats : les USA annoncent qu'ils entrent en guerre contre le terrorisme mondial. Cette guerre contre le terrorisme se traduit par une action militaire en Afghanistan puis en Irak. Il y avait une opposition française forte contre l'action militaire en Irak et au sein du Conseil de Sécurité, le débat a opposé d'un côté, les USA et le RU qui affirmaient que c'était une guerre de nécessité, contre la France, la Russie, l'Allemagne de l'autre, qui qualifiait la guerre de guerre de choix Le ministre des affaires étrangères français (de Villepin) le 14 février 2003, rappelé la résolution 1441 du Conseil de Sécurité à la tribune de l'ONU : cette résolution de 2002 mettait l'accent sur la nécessité d'inspection en Irak afin de vérifier l'état du désarmement et précisait que c'était uniquement en cas d'échec de cette stratégie que le Conseil de Sécurité pourrait étudier toutes les options, y compris le recours à la force. [...]
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