Comment peut-on définir les « relations internationales » ? C'est une branche de savoir assez spécifique. Il est impossible de concevoir les relations internationales si on ne saisit pas ce que sont les nations et les états.
Pour Max Weber, l'état est « une communauté humaine qui, dans les limites d'un territoire déterminé, revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. » Tiré de la conférence de 1919 « Le savant et le politique ». Cette définition recoupe la définition juridique de l'état avec trois éléments constitutifs :
- Territoire
- Population
- Autorité politique souveraine
L'état n'est pas une chose fixe. Il s'est formé et en a découlé des relations interétatiques. Pour Weber, ce qui compte est la revendication du monopole et c'est de là qu'il tient sa définition : « Nous entendons par état une entreprise politique de caractère institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l'application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime. » Tiré de « économie et société».
La globalisation est un phénomène qui date du moment où les hommes se sont représenté la Terre comme un globe. Entre le XIV et XVIe siècle se forme un système d'interdépendance interétatique qui a deux grandes dimensions :
- Une dimension dynastique : Alliances entre les princes.
- Interdépendance bureaucratique avec les ambassades.
A cette époque les missions diplomatiques envoyées à l'étranger se transforment en offices permanents de représentation. Ces ambassades sont stables, fixes et permanentes. Il existe aussi des multiplicités de formes d'indépendance. Ce système ne se limite plus au secteur occidental, il englobe l'ensemble de la planète au fil du temps. Les rivalités entre puissances européennes se jouent aussi à l'extérieur du continent, elles se font concurrence à un double niveau.
[...] Depuis les années 90, on assiste à une transformation importante tenant au fait qu'il y a une plus forte perméabilité entre les systèmes de protection des droits de l'Homme prévu par le conseil de l'Europe et le système juridique des communautés européennes: - la rédaction de la charte des droits fondamentaux de l'UE adoptée en 2000, rédigée par une convention donnant par la suite une convention, à l'origine du traité établissant une constitution pour l'Europe entre 2003-2004. Ce traité avait intégré la charte et prévoyait une nouvelle déclaration de droits. [...]
[...] Dans les années 90/00, l'UE est devenue un acteur militaire auquel incombent des missions de maintien de la paix et de gestion dans les crises internationales. Il y a désormais des structures politiques et permanentes dans le cadre de l'UE parmi lequel le haut représentant pour la PESC, le comité politique de sécurité. Le comité militaire de l'UE qui réunit les chefs d'État majors des armées, et l'État-major de l'UE, qui réunit de manière permanente des militaires auprès du secrétariat général du Conseil de l'UE. [...]
[...] On estime, par exemple, plus 25% de la délégation néerlandaise était constituée de patrons ou représentants syndicaux patronaux en particulier des dirigeants des plus grandes firmes. La création des marchés communs est une opportunité de former de véritables groupes d'intérêts transnationaux: institutionnalisation. On assiste à la création du conseil des fédérations industriel d'Europe en 1949 (CIF) puis à la création de l'union des industries de la communauté européenne (UNIS) en 1958 prenant le nom en 2007 The business Europe. Dès le départ, le patronat s'est organisé à un niveau transnational et a conquis un rôle d'acteur dans les relations internationales. [...]
[...] Cette politique a émergé, car les policiers ont eux-mêmes noué des relations internationales et ont fait émerger cette politique au niveau européen. C'est une série de pratiques qui se sont mises en place. Les relations internationales de police ne sont pas nouvelles, mais ce n'est que dans les années d'après-guerre que cette organisation va institutionnaliser ces coopérations à travers la naissance de l'organisation internationale de police criminelle (=OIPC=Interpol en 1956). À partir des années 70 naît une série initiative en matière de police qui se situe en dehors du cadre formel d'Interpol et en dehors du cadre formel d'un quelconque accord bilatéral entre États. [...]
[...] Elle procède aussi à l'élection des membres de la cour de justice internationale et de Conseil économique et social. L'assemblée générale procède à la nomination du secrétaire général de l'organisation générale des Nations-Unies. Elle a le pouvoir d'exclusion et d'admission et elle adopte le budget de l'organisation. Chaque état membre dispose d'une voix. Tous les états sont égaux dans l'assemblée générale. Le conseil de sécurité des Nations unies est composé de 5 membres permanents : Les États-Unis, l'Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la Chine, ainsi que 6 membres non permanents. [...]
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