Union européenne, Afrique, relations économiques, accord de Cotonou, convention de Lomé, convention de Yaoundé, décolonisation, FIDES, CEE Communauté Economique Européenne, FED Fonds Européen de Développement, néocolonialisme
L'Union européenne recherche actuellement un nouvel équilibre dans ses relations avec l'Afrique. Les accords de partenariat économique qu'elle négocie avec différents groupes de pays africains semblent être dans une impasse. Cependant, l'accord de Cotonou conclu en 2000 s'inscrit dans la longue tradition amorcée en 1975. La même année, la Communauté économique européenne a signé la Convention de Lomé avec 46 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Ce qui incarnait à l'époque était le modèle de coopération internationale pour le développement. Il semble prévoir certains des principaux besoins du Tiers Monde, qui espère établir un nouvel ordre économique mondial dans le cadre régional.
[...] Bonn a considéré les efforts politiques et commerciaux de la France pour étendre le système de préférence colonial et le système de primes d'assurance à tous les États membres de la Communauté économique européenne avec un œil particulièrement sceptique. Le compromis finalement trouvé reflète les différents points de vue et principes des partenaires. Les institutions de l'Union française, comme la FIDES et le régime préférentiel, en sont des exemples qui, dès le départ, ont bénéficié d'une double approche : le commerce et l'aide au développement. Les associations prévues dans le traité de la Communauté économique européenne sont innovantes. [...]
[...] La coopération au développement entre l'Europe et l'Afrique commence à prendre forme. I. La création de la CEE et l'association des pays et territoires africains Au cours des négociations, la France a proposé le thème de l'ajout des territoires coloniaux au marché commun. Jusqu'à la fin, ce sujet a été controversé. Poussés par les contraintes financières et économiques et la participation des partenaires européens au détriment de la modernisation de l'empire colonial, les Français ont fait des territoires d'outre-mer une condition nécessaire. [...]
[...] Ces relations multilatérales correspondent à leur volonté de décoloniser progressivement. À cette fin, eux et EEC poursuivent une stratégie orientée client. Ils n'ont d'autre choix que de coopérer verticalement avec l'Europe. La production agricole étant trop uniforme et les économies africaines encore hésitantes, même le marché commun africain prévu ne semble pas représenter une solution alternative pour la Communauté économique européenne. L'acceptation active de l'association en Afrique et à Madagascar repose principalement sur des attentes pour l'avenir des relations avec la Communauté européenne. [...]
[...] Jacques Vignes, haut fonctionnaire colonial, devient directeur du département des études et représentant de Lemaignen. En outre, Lemaignen a nommé Jacques Ferrandi, ancien directeur de l'économie de l'AOF à Dakar, comme chef de cabinet. Jacques Lefèbre, administrateur colonial belge, le Néerlandais Jacob van der Lee et le spécialiste italien du développement Enrico Gambelli ont été affectés aux trois autres mandats d'administrateur. Cependant, sur la cinquantaine de fonctionnaires, la plupart d'entre eux ne connaissent rien de l'Afrique à l'exception des Français. [...]
[...] En outre, les initiatives politiques et commerciales de la commission et celles visant à stabiliser les prix des matières premières pour les produits connexes offrent de nombreuses perspectives prometteuses. Le système d'association semble même ouvert à la coopération au développement. Pour les Alliés, la construction de la communauté eurafricaine basée sur le principe de solidarité a créé l'obligation de travailler pour une prospérité commune. L'idée de coopération est une réponse aux critiques des pays non associés à l'égard du néocolonialisme soulevées par la Fédération. [...]
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