Régimes autoritaires, libéralisation économique, politique, États, Moyen-Orient, Steven Heydemann, autoritarisme partagé, Michel Dobry, matrice de la démocratisation, Orbán, Hongrie, communiste, coercition
Les rapports de force sont régulés par les institutions politiques au sein du régime, l'essentiel est d'isoler le centre de toute contestation extérieure possible. L'idéologie de ces régimes permet de dissimuler ces stratégies d'isolement du pouvoir et d'édifier des alliances qui ne sont pas seulement restreintes au niveau central de l'État. L'idéologie permet au groupe prédominant de consolider son emprise sur les populations et en la justifiant par des projets globaux tout en interdisant les autres d'exister. La famille, le parti unique ou dominant intervient dans l'appareil de l'État en complément. Le ministère de l'Intérieur secondé par le ministère de l'Information assure des tâches de contrôle sur la population. Les ressources économiques et le développement d'un secteur public hégémonique (donc la suprématie politique, économique et sociale de l'État) sont quant à eux sous le contrôle de l'État bureaucratique.
[...] Cela déboucherait sur la démocratisation de l'État. Avec l'ouverture et la promotion de l'économie de marché ainsi que la garantie des libertés individuelles par la promulgation d'une législation censée en faire ainsi, la Tunisie semble s'être engagée ainsi. Toutefois, la libéralisation économique n'est pas nécessairement synonyme de construction démocratique, car elle peut tout à fait s'accommoder de tout type de régime politique. Elle peut alors s'exposer à des manipulations de la part de l'État et à des compromis entre régime central et acteurs privés débouchant à un capitalisme des copains Nous pouvons aussi noter qu'il existe une démocratie de façade La démocratie serait alors au service d'un dictateur et serait maniée par celui-ci plus ou moins habilement selon les enjeux à un instant T ou encore l'évolution des conjonctures propres au pays et à internationalement. [...]
[...] Ce sont des modes actifs dans la production de logiques autoritaires : ainsi, il convient de noter que les dissidents, par exemple, doivent être considérés comme étant des auteurs à part entière de l'autoritarisme et ne doivent donc pas uniquement être perçus comme victimes. Finalement, les registres symboliques que renvoie l'autoritarisme sont tout aussi appropriés que les réalités matérielles et institutionnelles. Ces registres symboliques doivent être mis en lumière, car ils participent en fait à la perpétuation des logiques autoritaires, et cela même dans les sociétés démocratiques. Notons aussi que matérialité autoritaire et idéalité autoritaire permettent elles aussi la consolidation et la diffusion des logiques autoritaires. III. La libéralisation économique : matrice de la démocratisation ? [...]
[...] Les régimes autoritaires en débat I. La coercition est-elle le seul moyen pour les régimes autoritaires de se maintenir ? Les rapports de force sont régulés par les institutions politiques au sein du régime, l'essentiel est d'isoler le centre de toute contestation extérieure possible. L'idéologie de ces régimes permet de dissimuler ces stratégies d'isolement du pouvoir et d'édifier des alliances qui ne sont pas seulement restreintes au niveau central de l'État. L'idéologie permet au groupe prédominant de consolider son emprise sur les populations et en la justifiant par des projets globaux tout en interdisant les autres d'exister. [...]
[...] De plus, M. Orban parle d'une société fondée sur le travail le travail étant le corollaire et la base de la société. Il est dans la possibilité de mettre en place ces réformes radicales, car il n'est pas, à l'instar des gouvernants des dirigeants occidentaux, tenu et enfermé par le formalisme, les traditions et l'apparat Finalement, le fait que le gouvernement Orban soit ainsi critiqué par les dirigeants occidentaux et européens ne fait que le renforcer. Rappelons aussi que ce gouvernement a été élu par un scrutin régulier et qu'il n'est aucunement issu d'un coup d'État. [...]
[...] La Constitution est modifiée au gré des envies du parti de M. Orban. Les lois ordinaires et de modifications de la constitution hongroise sont faites par et pour le gouvernement en place. Une statue à la gloire du Président américain Ronald Reagan (ultra libéral) a même été érigée et inaugurée. Le gouvernement de M. Orban a en tête de faire renaître la Hongrie renaissance nationale Il veut restaurer la grandeur et la prospérité économique de la Hongrie et cela passe par la libéralisation de l'économie. [...]
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