Le Proche et le Moyen-Orient désignent des régions dont les limites varient selon le temps et selon les spécialistes :
- pour les Britanniques, le Moyen-Orient se situait entre l'Empire des Indes et le Proche-Orient;
- pour les Américains, le Middle East va de la Mauritanie au Pakistan (Grand Moyen-Orient de G. Bush);
- pour les Français, Proche et Moyen-Orient, vision héritée du temps des Croisades.
[...] Les minorités tiennent une place importante dans les enjeux de pouvoir parce qu'elles ont souvent été niées dans l'Irak de Saddam Hussein jusqu'en 2003, ou comme les Alaouites et les chrétiens dans la Syrie des Assad. Soit elles sont ignorées ou stigmatisées par le pouvoir, comme les Arabes d'Iran ou d'Israël, ou les Kurdes de Turquie et de Syrie. Les systèmes politiques mis en place par l'occident sont contestés de l'intérieur comme en Iran avec la révolution islamique de 1979 et l'avènement d'un chef religieux chiite, l'ayatollah Khomeiny. De même, le mouvement islamiste Hamas, créé en 1987, concurrence les mouvements nationalistes palestiniens plus anciens face à l'État d'Israël. [...]
[...] En 1960, l'Iran, l'Irak, l'Arabie saoudite et le Koweït fondent l'OPEP, pour peser sur les cours mondiaux du pétrole. Il faudra attendre le choc pétrolier de 1973 (embargo dans la guerre du Kippour) pour que le prix du pétrole augmente réellement, puis le seconde en 1979 (révolution iranienne). Ainsi avec des fluctuations, on est globalement passé de 3 $ le baril (159l) à plus de 100 $ en 2011. Mais le constat est amer : quel pays peut se prévaloir d'être un État riche et développé au MO ? [...]
[...] C'est une conséquence de la précédente. Le 6 octobre 1973, les armées égyptiennes traversent le canal tandis que les Syriens avancent sur le Golan. Effet de surprise : fête du Nouvel An juif (Yom Kippour= grand Pardon) voir la carte du conflit. Les Israéliens finissent par reprendre leurs positions. le premier choc pétrolier Les pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) se réunissent d'urgence le 17 octobre 1973 pour utiliser l'arme du pétrole et faire pression sur les forces occidentales en faveur d'Israël. [...]
[...] Ces pouvoirs sont des royaumes à la solde du RU, d'ailleurs le canal de Suez reste chasse gardée des Britanniques Un enjeu pour les grandes puissances jusqu'à aujourd'hui Le Moyen-Orient est l'un des théâtres de la Guerre froide. Pour les États-Unis, c'est une zone d'endiguement de l'influence d'I' URSS proche. Le pacte de Bagdad (Turquie, Grande-Bretagne, Pakistan, Iran et Irak), signé en 1955, a été le pivot de cette stratégie. L'État d'Israël, créé finalement en 1948, est plus qu'un allié des EU. [...]
[...] Ce sont les guerres israélo-arabes qui démontrent à chaque fois la supériorité de l'armée israélienne, Tsahal. 1956 : suite à la décision de Nasse de nationaliser le canal de Suez, les Israéliens (Tsahal) envoient les blindés dans le Sinaï égyptien jusqu'au canal. Finalement sur pression US et finalement décision de l'ONU, Tsahal est contrainte de se retirer. 1967 : guerre des Six Jours. Le dispositif égyptien dans le Sinaï vécu comme une menace par les Israéliens : d'où l'offensive de juin visant à détruire l'aviation ennemie. [...]
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