Proche et le Moyen-Orient, foyer de conflits, fin de la Première Guerre mondiale, région à forts enjeux, histoire politique complexe
C'est un espace particulier, car:
Espace géostratégique clé, car au contact de 3 continents, zone de passage majeur des grands flux mondiaux de marchandises (canal de Suez, détroit de Bab al-Mandeb et détroit d'Ormuz).
Espace énergétique, car concentre la moitié des réserves pétrolières mondiales, suscitant alors la convoitise des grandes puissances occidentales.
Carrefour géoculturel: terre arabe, où domine l'islam, mais creuset de l'islamisme politique, du nationalisme arabe. Lieu de naissance du judaïsme et du christianisme. Creuset de conflits interreligieux incessants dans le Proche-Orient notamment.
Espace géopolitique aux frontières souvent contestées, où les valeurs démocratiques occidentales sont largement refoulées, à quelques exceptions, où dominent répression, autoritarisme, difficultés au quotidien, ce que les révolutions du Printemps arabe de 2011-2012 ont rappelé à la face du monde, et surtout occidentale.
[...] L'OLP et Yasser Arafat font un pas vers le dialogue. En 1993, les accords d'Oslo sont signés. Ils prévoient la création d'une Autorité palestinienne, présidée par Yasser Arafat, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, qui devront être évacuées en 2005 par Israël. (cf dossier p 144) Mais ces accords sont rejetés par les extrémistes des deux bords. Un extrémiste israélien assassine Yitzhak Rabin, signataire des accords d'Oslo, en 1995. Les colons juifs refusent de partir et la colonisation reprend même. [...]
[...] Après la 2 GM, l'automobile devient un objet de consommation de masse et la production industrielle (30 Glorieuses dans les pays occidentaux) bat son plein. Très rapidement, Anglais et Américains se positionnent sur cet espace: pétrolières américaines: Mobil, Texaco, Standard Oil (Esso)par exemple. Dès 1944, création de l'ARAMCO (Arabian American Oil Company), en Arabie Saoudite, avec capitaux américains exclusivement; les royalties passent à Une opération de nationalisation est tentée en Iran en 1951 mais c'est un échec (le gvt est finalement renversé par un coup d'Etat fomenté par les EU en 1953, et le pétrole, contrôlé auparavant par les Britanniques, l'est désormais par les Américains). [...]
[...] Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, provoqués par Al-Qaîda et leur chef, le Moyen-Orient apparaît comme un nouveau foyer du terrorisme islamiste. En 2003, Les EU, contre l'avis de l'ONU et d'une bonne partie des opinions publiques occidentales (cf doc 2 p 137), lance l'invasion de l'Irak. S. Hussein est renversé. Il s'enfuit mais est retrouvé, jugé puis exécuté fin 2006. Oussama Ben Laden, caché au Pakistan, est retrouvé et exécuté le 1er mai 2011. D. Les espoirs du printemps arabe En 2011, à partir de la Tunisie, l'Afrique du nord et le Moyen-Orient sont touchés par une vague de révoltes populaires, le printemps arabe Ce mouvement du printemps arabe a conduit à la chute des dictatures en Tunisie et en Libye (qui ne se trouvent pas au Moyen-Orient). [...]
[...] Souvent, des partis islamistes sont en position de remporter les élections. Malgré tout, de multiples tensions persistent dans cette partie du monde. La situation en Irak reste confuse et le retrait annoncé des troupes américaines, à une date encore imprécise, risque d'ouvrir une page très compliquée. De même, les relations avec l'Iran sont particulièrement complexes. Le pays est accusé de vouloir se doter de l'arme nucléaire (doc 3 p 137) et la personnalité de son président Mahmoud Ahmadinejad, depuis 2005, ne cesse d'inquiéter. [...]
[...] Le Hamas, parti islamiste (doc 2 p 141) monte en puissance du côté palestinien. A partir de 2007, il dirige la bande de Gaza alors que le Fatah, le parti fondé par Yasser Arafat, gouverne en Cisjordanie. Le conflit semble aujourd'hui dans l'impasse et la "feuille de route" élaborée par les instances internationales n'est pas respectée (doc 4 p 141). En septembre 2011, le représentant de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, remet une demande d'adhésion de l'Etat palestinien à l'ONU. Le 29 novembre 2012, la Palestine devient un Etat observateur non membre. [...]
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