L'histoire de la Chine en Afrique est relativement récente. Elle remonte au XIXème siècle en Afrique du Sud et à Madagascar par exemple. En fait, elle s'intensifie sous Mao, où Pékin multiplie les projets d'aides au développement, finance et construit des infrastructures (voies de chemin de fer, routes), envoie de nombreux médecins et infirmiers, octroie des bourses à de jeunes africains pour poursuivre leurs études en Chine. Depuis les années 1960, jusqu'à la fin des années 1980, cette relation était surtout politique. Pour l'Afrique, la Chine représentait une tête de file du Tiers-monde et un modèle idéologique. Pour la Chine, l'Afrique était un terrain de lutte d'influence entre les acteurs de la Guerre Froide où il s'agissait de faire valoir l'idéologie soviétique. Ce sont toutefois ces quelques bases qui serviront de points d'ancrage à une véritable ruée vers l'Afrique, dès les années 1990. Le contexte étant très différent cependant, après l'effondrement du système soviétique, cette ruée répond à une nouvelle logique. Aujourd'hui, les Chinois seraient environ 500 000 en Afrique pour 110 000 ressortissants de France, pays qui se targue de posséder son "pré carré", après avoir été la première puissance coloniale sur le continent (...)
[...] A terme, la présence chinoise mène-t-elle au développement ? 1. Des espoirs - Pékin s'implique dans le développement, ses entrepreneurs aussi (Jacob Wood au Nigeria offre à Lagos une école de élèves, il obtient le titre de chef africain). - Pour les paysans chinois, la rémunération est meilleure qu'au Sichuan ou Yunnan, ils trouvent des emplois. - Alors que les aides financières occidentales équivalent à peu près aux capitaux qui partent d'Afrique vers des banques occidentales, les Chinois prêtent et construisent, ils importent puis produisent sur place, au moins les infrastructures sont construites. [...]
[...] La présence chinoise peut maintenir la corruption et l'autoritarisme. - Inquiétude : vers 2020, qu'arrivera-t-il à l'Afrique quand la manne pétrolière commencera à se tarir ? - En même temps, les Occidentaux ont aussi peu respectés les droits de l'Homme que les Chinois en Afrique (pauvreté, corruption, soutien de dictateurs, guerres civiles ) Ainsi, sans pouvoir parler de néocolonialisme, la nature des liens entre la Chine et l'Afrique est avant tout économique. La marque de la Chine est toujours plus forte et ces deux entités vont vers une interdépendance étroite en matière de croissance. [...]
[...] La Chine en Afrique L'histoire de la Chine en Afrique est relativement récente. Elle remonte au XIXème siècle en Afrique du Sud et à Madagascar par exemple. En fait, elle s'intensifie sous Mao, où Pékin multiplie les projets d'aides au développement, finance et construit des infrastructures (voies de chemin de fer, routes), envoie de nombreux médecins et infirmiers, octroie des bourses à de jeunes africains pour poursuivre leurs études en Chine. Depuis les années 1960, jusqu'à la fin des années 1980, cette relation était surtout politique. [...]
[...] Alors que, comme au Tchad, Thérèse Mekombe ose dénoncer le manque de transparence dans les institutions internationales aussi Des cultures antagonistes qui se mélangent peu tout de même - Rapports tendus dans le travail, les Chinois sont aux commandes. - Peu de mariages mixtes. - Une communauté chinoise de plus en plus importante à Johannesburg (ils ne parlent pas anglais, possèdent deux quotidiens, une radio ) - Montée des sentiments sinophobes (en Afrique du Sud, au Zimbabwe. En Zambie, en 2006, M. Sala est presque élu sur un programme antichinois), révoltes d'ouvriers. - Espoir de rapprochement toutefois : des cours de chinois sont donnés à Brazzaville par exemple. [...]
[...] Ainsi, on se demandera quels sont les enjeux de la présence de la Chine en Afrique ? Cette prise d'assaut ne manque pas de provoquer des réactions. Les critiques occidentaux surtout dénoncent un certain impérialisme chinois à vouloir dévorer l'Afrique. On se demandera d'abord si d'un point de vue géopolitique on peut parler d'une nouvelle course au clocher Il faut certainement nuancer cette image que l'Europe, dont la Chine a coupé l'herbe sous le pied, s'est empressé de noircir. On pourrait lui substituer la motivation centrale de la Chine : les relations commerciales. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture