Dynamiques économiques et politiques communes

Résumé du document

L'intégration des pays de l'Est et l'émergence de la Chine depuis le début des années 2000, les évolutions écologiques ont changé la problématique agricole européenne.
En 1945, le monde vivait dans une pénurie alimentaire. La question était de faire de la quantité, répondre aux besoins de base. L'agriculture a fait des progrès fantastiques. La production céréalière mondiale a triplé entre 1960 et 2000. Le problème de l'agriculture, c'est que contrairement aux autres secteurs économiques, ce n'est pas parce qu'ils gagnent plus qu'ils mangent plus. Ce qui sauve l'agriculture, c'est qu'on est passé d'une consommation humaine fondée sur les céréales à une agriculture avec des produits de l'élevage. On a même un glissement des viandes rouges vers les viandes blanches et les légumes dans les pays les plus évolués : enrichissement, embourgeoisement des modes de consommation (...)

Extraits

[...] La plupart sont des grandes entreprises. Les 25 premières multinationales comprennent les 12 plus gros chiffres d'affaire mondiaux. Les critères retenus par la CNUCED (calcul d'un indice de transnationalité) sont la valeur des actifs à l'étranger (immeubles, usines, biens réels), l'emploi à l'étranger, les ventes réalisées à l'étranger. Ce degré dépend de plusieurs paramètres. On retrouve une société comme Nestlé (la Suisse n'est pas grande donc Nestlé se développe forcément à l'étranger) : la taille du marché domestique favorise les sociétés nationales. [...]

[...] Total était la plus ancienne compagnie pétrolière mais était trop proche culturellement des compagnies anglaises, c'est pourquoi la république gaullienne crée Elf en 1967 pour assurer un accès français au pétrole africain. Il n'y a pas eu de politique commune. En mars 1973, le rapport Simonet propose une politique pétrolière en catastrophe : OPEP des consommateurs, création d'un marché européen du pétrole (concurrence, réserves de sécurité, politique commune sur les réductions d'énergie). Lorsque les chocs pétroliers arrivent, il n'y a pas de politique commune : chacun joue pour sa peau. En 1975, on n'arrive même pas à construire ensemble une usine d'enrichissement d'uranium. [...]

[...] Il bénéficie également des avantages du marché commun. Les usines Legrand sont en Irlande. Tout le système allemand du capitalisme rhénan, avec la production en Allemagne et l'exportation, la participation des travailleurs dans les décisions, a été conforté par Schröder et Merkel. On peut citer les lois Hartz de 2003-2005 (DRH des entreprises Volkswagen) qui donne la priorité du retour à l'emploi sur l'indemnisation des chômeurs. On a créé des job center (tentative d'imitation par la fusion ANPE-ASSEDIC) : mini-job à (emplois aidés à rétribution faible avec une couverture sociale). [...]

[...] Cette consommation devient plus critique. En 2006, la consommation pétrolière a augmenté de dans l'année, alors que la production n'a augmenté que de 0,4%. On a puisé dans les stocks de sécurité. Certains disent que le pic de Hubbert aurait été atteint pour le pétrole (maximum de la production pétrolière mondiale qui dégringolera par la suite). Le pétrole a dépassé 80$ le baril aux USA. Cette crise touche tout autant le charbon. Les émissions de CO2 progressent à nouveau car nous produisons plus de charbon que l'année passée. [...]

[...] Les spécialistes estiment qu'il en reste pour 150 ans. Les pays noirs actuels sont la Sarre, la Ruhr, la Pologne, la Grèce, le Pays de Galles. Les anciens pays noirs sont importants : le Nord de la France, la Lorraine, Saint-Étienne, le Nord-Ouest de l'Espagne (Galice), le pays de Galles, le Nord de l'Angleterre et l'Ecosse. Il faut savoir les localiser car ces pays noirs ont conservé une personnalité. La population compétente est restée. On a un fort lien avec l'industrie textile (pour les femmes de mineurs). [...]