organisation, lutte contre le trafic de stupéfiants, produits licites et illicites, ONU, Office de Contrôle des Drogues et de Prévention des Crimes, politique internationale, politique nationale
A partir de 1997, l'ONU a créé l'Office de Contrôle des Drogues et de Prévention des Crimes. On lie drogues et crimes ! C'était l'objectif. Il faut que les parties à la convention reconnaissent le lien entre les drogues et la criminalité ainsi que la sape de l'économie légale par cette économie fantôme/souterraine. La convention dit même que le trafic de drogues met en danger la stabilité et la souveraineté des Etats.
Cachets = drogues de synthèse, créations chimiques : répliquâts ou nouveautés.
Brown sugar = héroïne brute, impure.
Crystal meth : métamphétamine.
On découvre chaque mois entre 1 et 10 produits nouveaux.
Certains médicaments que nous utilisons sont des stupéfiants.
[...] Ces derniers ont donc fait prendre des amphétamines à leurs pilotes pour qu'ils puissent voler plusieurs jours de suite sans fatigue ni peur (métamphétamine). Le Philopon permettait aux kamikazes d'être assez agressifs pour pouvoir se suicider en finissant leur piqué sur les bateaux adverses. Les pilotes de chasse prennent des produits pour accroître leur endurance. Usage pendant la Guerre Froide. La Ritaline permet de se concentrer (utilisé sur les enfants hyperactifs). Selon les dosages, elle augmente l'agressivité. Pour l'euthanasie en Amérique, on utilise des stupéfiants. Section II Culture et drogues : l'utopie d'une société sans drogues. Drogue et art. [...]
[...] - Délinquance liée au trafic de stupéfiants. Les usagers sont parfois des délinquants. Or, souvent, les politiques attribuent 50% de la délinquance à l'usage de stupéfiants. Fantasme du drogué qui tue pour 20 euros. On n'a aucun moyen technique pour chiffrer cette délinquance. On peut cependant retenir la petite délinquance de quartier. Ce sont des gens qui dealent pour se payer leur propre produit (consommateurs). Délinquance liée au trafic de stupéfiants : réalités. Il s'agit d'une délinquance très violente : règlements de comptes, barbecues (personnes brûlées dans leur voiture). [...]
[...] La politique américaine de lutte contre les stupéfiants a souvent été un moyen de lutte raciale. Le ratio entre crack et cocaïne était de 1 à 100 (même condamnation). Or, 1g de crack correspond à un ou deux jours de consommation. 100g de cocaïne correspondent à plusieurs semaines. Entre 75 et 80% de la population carcérale est composée de jeunes issus de minorités. En Août 2010, le Sénat américain a adopté le Fair Sentencing Act qui voulait remettre en cause le ratio entre les drogues pour les peines. [...]
[...] La constance dans la lutte contre les stupéfiants est le retard. En effet, on ne connaît jamais les effets à la découverte d'un produit. La cocaïne comme l'héroïne ont été un temps licites. La cocaïne était vendue en tant que tonique Le coca se trouve principalement en altitude dans la Cordillère des Andes. Les précolombiens prenaient des feuilles d'arbre à coca et de les chiquer. La cocaïne est un alcaloïde qui se diffuse lentement lorsqu'on mâche la feuille et fait disparaître les effets de la fatigue, de la faim et de la douleur. [...]
[...] L'Afghanistan avait donc tout pour devenir le premier producteur mondial de pavot. La culture du pavot constitue 70% du PIB de l'Afghanistan. Ces Etats n'ont plus la possibilité économique d'arrêter la production de drogue. Le Maroc est concerné. En 1996, le régime taliban s'installe durablement, aidé par les américains, pour empêcher que les russes ne reviennent. Les talibans ont une des tribus qui veulent mettre en place un régime islamiste. Il y a une tolérance américaine à la base sur la culture du pavot. [...]
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