Les opérations de maintien de la paix
[...] Elles sont généralement constituées d'élements d'infanterie dotés d'un armement léger et d'observateurs. ( Elles reposent sur le consentement des parties et sont régies par le principe d'impartialité : elles sont déployées avec le consentement des parties intéressées, qui sont généralement des Etats. Aucune action coercitive n'est a priori conduite dans le cadre de telles opérations, conséquence du principe d'impartialité qui les régit, et bien que composée pour l'essentiel de forces militaires, elles ne sont pas autorisées à faire usage de la force, hors cas de légitime défense. [...]
[...] Aujourd'hui OMP des Nations Unies sont en cours La diversification des OMP Le lancement d'OMP de "deuxième génération". La dernière décennie n'a pas seulement vu s'accélérer le rythme d'établissement d'OMP "traditionnelles", rendues à la fois nécessaires par la multiplication des conflits -notamment en Afrique- et possibles par la restauration d'un climat de coopération au sein du Conseil de sécurité. Confrontées au changement de la nature des conflits (internes le plus souvent) et des situations auxquelles elles étaient confrontées (luttes ethniques, effondrement de l'appareil d'Etat . [...]
[...] les Nations Unies se sont engagées dans des opérations beaucoup plus complexes que par le passé. Ces opérations de "seconde génération" mobilisent une gamme d'instruments étendue en vue d'objectifs diversifiés Caractéristiques des OMP de "seconde génération" Elles se distinguent des OMP "traditionnelles" en ce qu'elles présentent l'un au moins des caractères suivants. ( Des objectifs plus larges et diversifiés : dans le cadre de ces opérations de "seconde génération", l'ONU ne se borne plus à assurer une stricte mission de maintien de la paix par la présence sur le terrain d'unités militaires, chargées de s'interposer entre anciens belligérants ou de surveiller le respect d'un état de non-guerre ("peacekeeping"). [...]
[...] Entre 1945 et Omp seront lancées au total (en Egypte avec les FUNU, à Chypre avec la FNUCYP, sur le Golan et au Sud Liban avec la FNUOD et la FINUL, etc) Les OMP obéissent à des principes communs et ont un objet limité Les principes communs aux OMP ( Il s'agit d'opérations de l'ONU : les OMP sont non seulement décidées par l'ONU (le Conseil de sécurité, sauf exception) mais conduites par l'Organisation elle-même. C'est pour cette raison, notamment, que les interventions internationales en Corée au début des années 50 ou dans le Golfe en 1991 ne constituent pas des OMP onusiennes, bien qu'elles aient été autorisées par le Conseil de sécurité. [...]
[...] Les Omp ne se résument plus toujours à la présence sur le terrain de casques bleus. ( La "délégation" du volet militaire à d'autres acteurs : lorsque le contexte sur le terrain est "non permissif" ou lorsque la situation demeure particulièrement volatile, et que l'intervention de l'ONU suppose, au préalable ou de façon concomitante, le déploiement d'une force lourde d'imposition ou de rétablissement de la paix, celle-ci peut être constituée et conduite avec l'accord des Nations Unies, mais par d'autres acteurs, groupes d'Etats ou organisations régionales (Opération Desert Storm contre l'Irak en 1991, Force internationale unifiée en Somalie en 1992-1993, Opération Deny Flight en Bosnie en 1994-1995, INTERFET au Timor oriental). [...]
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