Objet, champ, disciplinaire, relations internationales, asie
Les internationalistes sont très divisés sur ce qu'on appelle communément les RI. Première difficulté, comment rendre compte de la totalité des RI, tous les acteurs et facteurs qui interviennent sur la scène internationale ? En 1911, l'acteur majeur c'était l'Etat. Il n'y a pas de SDN, pas d'ONG. Maintenant, 193 Etats sont membres de l'ONU. Il y a toutes les institutions de l'ONU, et toutes les myriades d'organisations internationales (associations sportives, FMN, organisations mafieuses). En 1911, il y avait3 facteurs: le facteur politique (les négociations), le facteurstratégique (guerre ou paix) et le facteur économique. En 2011 interviennent beaucoup plus de facteurs : les trois précités, ainsi que les facteurs financier, culturel, diplomatique, sportif… Est-ce qu'il existerait une essence des RI ?
[...] Ils sont incontestables du point de vue de leur modernisation économique. Les Chinois jettent le doute sur ces deux réussites économiques de la façon suivante, premièrement par un recours à l'histoire en faisant valoir que la civilisation coréenne et la civilisation japonaise sont largement tributaires de la civilisation chinoise. Elles n'auraient jamais été ce qu'elles sont sans les apports de la Chine. Deuxième argument, les Chinois font valoir que si les Japonais et les Sud-Coréens se sont si bien développés, c'est grâce à l'apport de capitaux occidentaux. [...]
[...] L'Inde a une devise similaire à l'UE : l'unité dans la diversité. L'Inde se sécularise en suivant le modèle britannique. Elle postule la reconnaissance de toutes les religions par l'Etat qui assure à chacune des religions un même traitement bienveillant. Elle implique la liberté de conscience, de pratique religieuse, de propagation de sa foi. En ce qui concerne la diplomatie, le gouvernement indien ne prête que peu d'attention au domaine de la défense, et le budget reste très faible (entre 1 et du PNB). [...]
[...] L'Inde et le Pakistan n'ont pas signé le traité de non-prolifération. Ils ont une volonté commune de faire émerger une nouvelle catégorie d'Etats, non- signataire du TMP mais disposant de capacité nucléaires et responsables L'affirmation de la puissance indienne. L'Inde accès à un nouveau statut après les essais. Jean-Luc Racine dit que l'Inde accède à un statut post-post-coloniale à partir de 1998 (postcolonial en 1947). Il y a eu un large consensus autour de l'idée que c'est la manifestation indienne. [...]
[...] Depuis la chute du mur, il y a une espèce de mot d'ordre général autour de la démocratie de marché. En ce qui concerne la sécurité de l'Asie, elle a connu une décennie de paix relative, avec l'absence de conflits de forte intensité, dans les années 1990, à partir de 1989, qui correspond à la fin du retrait soviétique de l'Afghanistan. Il y a aussi la signature en 1991 des accords de Paris sur le Cambodge qui permet la pacification de cette région. Cela dure jusqu'en 2001. Ce n'est pas une caractéristique générale de l'état du monde. [...]
[...] Pour aider les pays à sortir de la crise de 1997, la Chine propose la signature d'un accord de libre-échange. Cet accord, après moult discussions est signé en 2004. La Chine devient grâce à cet accord le deuxième partenaire commercial de l'ASEAN avec un volume d'échange qui croît de façon considérable année par année. Le volume des échanges commerciaux augmente de 40% entre la Chine et l'ASEAN en trois ans. L'objectif est double : d'une part, l'objectif chinois c'est d'apparaître comme une grande puissance responsable, qui a pour objectif de construire la confiance avec les partenaires, atténuer les difficultés. [...]
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