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Si la puissance est un concept central dans l'analyse des relations internationales, elle est aussi une notion difficile à délimiter. La notion de puissance est consubstantielle à la notion d'État. La puissance est un concept multiforme, évolutif et complexe. Seule sa relativité apparaît évidente d'emblée. La puissance se construit dans une relation : l'on est puissant seulement relativement à quelqu'un ou quelque chose. Ainsi, la puissance implique une hiérarchisation des acteurs (hyperpuissance, superpuissance, puissance moyenne, puissance ré-émergente, puissance émergente…).
[...] Bibliographie - H.Morgenthau, Politics among nations, The Struggle for Power and Peace Knopf, New York - Joseph Nye, Bound to Lead: The Changing Nature of American Power, Basic Books, New York - Joseph Nye, The Future of Power, PublicAffairs - Raymond Aron, Paix et guerre entre les nations, Calmann-Lévy, Paris - Mancur Olson, Power and prosperity; Outgrowing communist and capitalist dictatorships, Basic Books, New York - Pierre Buhler, La puissance au XXIe siècle ; les nouvelles définitions du monde, CNRS Éditions, Paris - John Mearsheimer, The Tragedy of Great Power Politics, Norton, New York - BATTISTELLA Dario. Théories de relations internationales (4e édition). Presses de Sciences Po, 2012. [...]
[...] Réflexions critiques sur la notion Dans beaucoup de définitions de la puissance dans les relations internationales transparaît l'idée d'hégémonie. On pourrait se demander si définir une puissance n'est pas au final chercher un responsable. Les acteurs en politiques ne sont pas tous fondamentalement tout le temps intéressé par le fait d'accumuler plus de pouvoir. La légitimation pourrait être perçue comme un instrument de plus, alors qu'au final, aujourd'hui, c'est la violence et la force qui tendent à apparaître de moins en moins désirables et légitimes. [...]
[...] Elle fut développée notamment par Suzanne Nossel en 2004 dans la revue Foreign Policy, puis reprit par Joseph Nye dans The Future of Power en 2011. III. Puissance et paix ? Au-delà de la puissance d'une unité, on peut finalement s'interroger sur les rapports qu'entretiennent les puissances dans les relations internationales. On observe en effet une répartition de la puissance entre les États. Comment garantir la paix dans cette situation ? Pour les réalistes, la paix est précaire. Si on a beaucoup d'États puissants, l'incertitude est grande. [...]
[...] Pour les néoréalistes, l'accroissement de la puissance est subordonné à l'objectif de sécurité des États dans un système international ordonnancé par l'anarchie. Selon eux, l'accroissement de la puissance est recherché par les États, car c'est un comportement qui perpétue le système international et qui est récompensé par celui-ci (Waltz, 1979). La structure du système international (bipolaire ou multipolaire) détermine donc l'importance accordée à l'accumulation de la puissance par les États. L'école de Copenhague (Buzan, 2000) a proposé une typologie scindant en quatre le concept de puissance. [...]
[...] La notion de puissance est consubstantielle à la notion d'État. La puissance est un concept multiforme, évolutif et complexe. Seule sa relativité apparaît évidente d'emblée. La puissance se construit dans une relation : l'on est puissant seulement relativement à quelqu'un ou quelque chose. Ainsi, la puissance implique une hiérarchisation des acteurs (hyperpuissance, superpuissance, puissance moyenne, puissance ré-émergente, puissance émergente I. Les débats entre les différents courants des relations nationales autour de la définition de la notion Les différentes écoles de pensée ont toutes une approche distincte de cette notion. [...]
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