Mobilisations combattantes, mobilisations civiles, Triple Entente, première guerre mondiale
Les années qui précèdent la guerre de 1914 sont un temps de tensions diplomatiques. Deux grands blocs se forment : d'un côté la Triple Alliance, constituée de l'Empire Allemand, de l'Empire Austro Hongrois et du Royaume d' Italie, auquel s'oppose la Triple Entente : la France, le Royaume Uni et l'Empire Russe. Les tensions nationalistes, les conflits économiques, et le jeu des alliances conduisent l'Europe à l'embrasement. Le 3 Août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. S'ensuivront 4 ans de conflits à l'issue desquels l'Europe sortira détruite matériellement, moralement et démographiquement : jamais en si peu de temps, autant d'hommes sont morts. 10 millions de personnes décèdent lors des combats (principalement des soldats), 20 millions en sortiront invalides (les fameuses « gueules cassées »).
[...] Malgré leurs aspirations pacifistes, les travaillistes s'allient au gouvernement d'union nationale, ce qui permet de débloquer les crédits de guerre, et donc de lancer une campagne d'appel au volontariat. Dès 1915, près de 3 millions d'hommes servent la couronne britannique. En Russie, la mobilisation se transforme en un casse tête monstrueux : géant géographique et démographique, les problèmes logistiques retarderont l'entrée en guerre de l'Ours Russe. Enfin, en Serbie, près du ¼ de la population totale du pays est appelé aux armes. [...]
[...] En France millions de soldats doivent rentrer chez eux. Leur retour au foyer se fera selon les classes d'âges. Plusieurs vagues de retour s'étalonneront jusqu'en 1921, avec tout de même deux vagues principales entre novembre 1918 et avril 1919 et entre juillet et septembre 1919. Le même système est adopté en Italie. Les soldats britanniques, dont le champ d'action se sera étalé jusqu'au détroit des Dardanelles, verront leur démobilisation adaptée aux besoins du marché (exemple : manque de mécanicien démobilisation massive de mécanos). [...]
[...] Quels en seront les conséquences sur les normes sociales ? I – Mobilisation des troupes La guerre se déroule avant tout sur le champ de bataille. Mais face à l'industrialisation de la guerre, l'importance des enjeux et la violence du conflit, la surenchère se fait au niveau humain : entre les deux camps, ce sera à qui aura le plus grand nombre d'hommes sous les drapeaux. A – Typologie des mobilisations : les conscriptions et le volontariat (+poids des colonies) 1° La conscription La WW1 rompt avec la conception traditionnelle de la guerre : ce ne sont plus des armées de professionnels qui se font face, mais un affrontement de conscrits, surtout dans le cas de la France et de l'Allemagne. [...]
[...] Il y a donc une humiliation vieille de 45 ans à venger dans cette guerre. 2°Une opinion mobilisée depuis le plus jeune âge Ce sentiment d'humiliation et cette volonté de vengeance sont inculqués dès l'école, rendue obligatoire par Jules Ferry en 1882. Depuis la défaite de 1871, l'instruction publique véhicule un discours patriotique. Souvent, comme le montre Mona Ozouf dans son livre L'école, l'Eglise et la République, les exercices de gymnastiques sont inspirés des exercices militaires, et les spectacles de fin d'année ne sont ni plus ni moins que des défilés militaires en taille réduite. [...]
[...] Mobilisations combattantes et mobilisations civiles Les années qui précèdent la guerre de 1914 sont un temps de tensions diplomatiques. Deux grands blocs se forment : d'un côté la Triple Alliance, constituée de l'Empire Allemand, de l'Empire Austro Hongrois et du Royaume d' Italie, auquel s'oppose la Triple Entente : la France, le Royaume Uni et l'Empire Russe. Les tensions nationalistes, les conflits économiques, et le jeu des alliances conduisent l'Europe à l'embrasement. Le 3 Août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. [...]
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