Entre 2001 et 2007, le terrorisme a provoqué la mort de près de 40 000 personnes dans le monde (dont plus de 25 000 en lrak), soit quatre fois plus que dans la décennie 1990. La lutte antiterroriste occupe donc une large part des préoccupations de sécurité internationale et constitue à ce jour un sujet permanent du discours diplomatique.
Ce thème mobilisateur recouvre en fait des réalités bien différentes qui reflètent la cohabitation difficile entre intérêts nationaux et collectifs. Il est difficile de mettre sur le même plan la répression en Tchétchénie et la guerre contre les Talibans en Afghanistan, toutes deux pourtant menées au nom de la "guerre contre le terrorisme".
La politique de l'ONU, la "croisade" arnéricaine et les mesures prises par la France seront analysées afin de mieux comprendre comment s'organise la lutte (...)
[...] Les effectifs de sécurité de la SNCF et à'Ai. depuis septembre 2001, sont passés de à du terrorisme, en est la branche la plus connue. La lutte des Etats, démocratiques ou non, storganise mais la nature de I'adversaire, internationales et des ,difficilement identifiableo la rend difficile. [...]
[...] La première action de I'ONU en matière antiterroriste date de 1963. Mais jusqu'aux attentats de 2001, elle s'était limitée à la négociation de douze protocoles qui constituaient l'essentiel du droit international en matière de terrorisme.L'attentat du I I septembre a été l'élément déclencheur de son action actuelle avec le vote, dix-sept jours plus tard, de la résolution 1373 et la constitution du Comité contre le terrorisme. Il s'agissait d'éviter une riposte unilatérale des Etats-Unis et de conserver à I'ONU son rôle dans la prévention des menaces contre la paix et la sécurité"Laforte détermination des Etats et le consensus réel au sein du Conseil de sécurité ont permis la réalisation de cette politique. [...]
[...] En septembre 7989, un DCl0 d'U'iA explose au-dessus du Niger, faisant 170 morts dont 35 Français. La Libye à.""onnu sa responsabilité, en 2004, etindemnisé les victimes à hauteur de dollars par famille, en échange de son retour au sein de la communauté internationale. En 1995 et 1996, J. Chirac est confronté au dZbordement du terrorisme algérien à travers quatre attentats revendiqués par le GIA qui font 12 morts et 386 blessés. D'autre part, la France est confrontée à des revendications indépenclantistes. [...]
[...] En dehors des spécialistes de la DST, le ministère de l'Intérieur s'appuie Jur la Direction nationale de I'antitemorisme de la police judiciaire, mais surtout sur les Renseignemenis généraux pour lutter contre le terrorisme. Ceux-ci permettent une identification des lieux de culte islamistes se transformant en bureaux de recrutement où des caches d'armes des factions armées corses. Les agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) travaillent hors du territoire national, pàrfois de manière clÀdestine, à la connaissance, à l'affaiblissement, voire à la pénétration des structures du terrorisme avant qu,elles ne frappent en France ou ailleurs. [...]
[...] L'Union européenne est sans doute I'organisation la plus efficace depuis la mise en place, en 1999, d'Europol, office européen de police criminelle et du recensement européen des personnes condamnées, des registres téléphoniques, du contrôle des passeports" En Asie, depuis 2001,I'Organisation de la Coopération de Shanghai composée de la Chine, de la Russie, de l'Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et du Kazakhstan, mène une politique de coopération policière et organise des exercices militaires communs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le président américain George W. Bush évoque la au nom de laquelle il a déclenché la guerre en Afghanistan et en lrak. Ce fut son thème de campagne en 2004 pour sa réélection. Traumatisés, Ies Américains avaient donné carte blanche à leur gouvernement dans les semaines qui suivirent les attentats de 2001. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture