L'étude des relations internationales est récente dans l'Histoire des universités françaises. En effet, c'est après la défaite de 1871 qui fut une surprise pour les responsables français vaincus par les Prussiens. L'Etat prussien était organisé différemment de l'Etat français. La France décide donc de changer son organisation, elle a donc créé Science Po Paris et au sein de cette nouvelle école sont enseignées les relations internationales.
Aujourd'hui, les relations internationales c'est beaucoup plus que les relations entre les États. Il y a différentes approches : l'approche juridique en relation avec le droit international public, l'approche historique et l'approche sociologique, car les États se composent de groupes sociaux. En France, l'école historique et juridique nait d'une scission du droit, donc il existe une influence considérable du droit. Alors que dans le monde anglo-saxon, les facultés de droit n'enseignent pas le droit international.
Les relations internationales s'abordent de plusieurs manières en fonction de la discipline : droit, histoire, sociologie. Il y a des conceptions des relations internationales. Comment se combinent ces différentes approches ? Lorsqu'on dit "relations", il y a des groupes voire des individus qui sont en relation. Il y a un certain nombre d'acteurs qui entrent en relation sous différentes formes. Quels sont les différents acteurs ?
Ensuite, il faudra comprendre les caractéristiques générales de l'ensemble, c'est l'approche à partir de la notion de "système" (vision globale), et comprendre les différentes théories qui structurent l'analyse des relations internationales.
Il y a encore quelques années, les relations internationales étaient assimilées aux relations étatiques. L'Etat tel que nous le considérons aujourd'hui apparaît au XVe-XVIe siècle. C'est un concept européen d'organisation des sociétés qui va s'étendre au monde entier si bien qu'aujourd'hui la quasi-totalité des pays dont organisés en État. On compte environ 200 États.
C'est le droit international public qui en donne une définition : « L'Etat est une collectivité qui se compose d'un territoire et d'une population soumis à un pouvoir politique organisé ; l'Etat se caractérise par la souveraineté ». Quatre éléments constituent l'Etat : un territoire, une population, un pouvoir politique organisé/un gouvernement et une souveraineté.
Y-a-t-il un minimum pour former un État ? Dans la définition de l'Etat, on ne doit pas prendre en compte la quantité de population. L'aptitude à former un État ne rime pas avec un élément quantitatif.
Les juristes ont une définition de la population. Pour eux, c'est l'ensemble des individus rattachés de manière stable à l'Etat par le lien de nationalité. On peut donc dire, que la population c'est le nombre de nationaux. La définition juridique inclut les nationaux qui vivent dans les pays étrangers alors que l'étranger lui n'est pas inclus dans cette définition.
Pour le droit international, la notion pertinente est celle de population. La Russie, la Chine sont considérées comme des États multinationaux, de même pour l'URSS et la Yougoslavie. C'est donc la conception juridique qui s'avère inadaptée dans certaines situations. Assimilé un État a une population, sans rentrer dans les détails, c'est insuffisant, car il existe des États multinationaux, mais aussi d'autres où cette existence a eu des influences sur le cours des relations internationales.
La Nation définirait un ensemble débordant les frontières d'un État. Par exemple : la Nation allemande, l'espace déborde l'idée de la nation allemande, dans cette condition Hitler déforme la conception amenant l'Europe dans une guerre meurtrière. Il existe des groupes qui se disent être une nation sans représentation étatique, par exemple : les Kurdes.
Sur le plan juridique, l'élément constitutif de l'État est la population indépendamment du concept de nation. Le lien entre Nation et État s'avère utile. Par exemple : l'Afrique, continent colonise par les puissances européennes. Les États, récents, nés de cette colonisation décident en 1963 dans le cas de la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine, de retenir le principe de l'intangibilité des frontières. C'est-à-dire que les limites administratives décidées par les colonisateurs ne seront pas modifiées.
Les Africains ont repris le principe édifié en 1810 en Amérique du Sud par les Portugais et Espagnoles. Ces deux empires ont maintenu l'intangibilité des frontières dans le but d'éviter les conflits générés par ces contentieux. À l'intérieur des frontières de ces pays africains, certains responsables politiques ont tenté de faire naitre une nation, comme le Gabon et la Cote d'Ivoire qui ont développé une politique afin de faire émerger une entité commune.
C'est une forme de réponse pour comprendre l'ordre international.
[...] La structure des organisations internationales. C'est l'ensemble des organes de l'organisation internationale Les organes d'une organisation internationale Dès qu'il y a création d'une organisation internationale, il y a mise en place d'organes. Ces organes sont la matérialisation effective de l'établissement d'une institution spécialisée permanente distincte de ses membres. La structure organique de l'organisation internationale est définie dans le cadre du traité constitutif, éventuellement complété par les instruments collatéraux (textes annexes). Mais quelle est la hiérarchie entre ces différents organes ? [...]
[...] Les ONG sont confrontées à deux phénomènes : Une difficulté d'intervention dans les zones de conflits, dans les pays non démocratiques. La dispersion des ONG : elles sont nombreuses, points de vue diversifiés et divergents, certaines ONG sont très professionnelles avec des collaborateurs salariés, d'autres sont moins professionnels, en conséquence difficultés à intervenir. Leurs divergences peuvent être exploitées par les Etats. Conclusion : ce sont sans conteste les ONG à but militant qui ont la plus grande influence sur la scène internationale. [...]
[...] En ce qui concerne les relations internationales, le système c'est l'ensemble des acteurs dans leur relation. Il s'agit d'identifier les principes généraux du fonctionnement de l'ensemble. A un système international, on doit associer une période de temps (deux dates ; début et fin). Entre les systèmes il y a des périodes de transitions et un certain nombre de débats autour de ce qui va se mettre en place. Chapitre 1er : La période 1945 - 1962 A : période de transition Après la Seconde Guerre mondiale, on est dans une période de transition. [...]
[...] -les secteurs où l'influence de la politique internationale est faible. -Le secteur où l'interdépendance entre politique extérieure et politique intérieure est très forte. Dans un cadre international, aucun gouvernement aujourd'hui ne peut prendre de décisions de nature économique et financière sans analyser au préalable les contraintes de l'environnement extérieur. Ex. : politique de relance décidée par le gouvernement Mauroy au début des années 80. Il s'agit de relancer l'économie nationale à partir de la consommation, la développer. Ce schéma ne peut plus fonctionner car le consommateur décide de consommer ce qu'il veut consommer en favorisant la consommation, on favorise l'importation dans des économies indépendantes. [...]
[...] Le Tiers Monde n'arrive pas à s'imposer comme un véritable pôle d'influence qui arrive à remettre en cause la bipolarité Le Tiers Monde est un enjeu des relations soviéto-américaines Des Etats du Tiers Monde sont en conflit. Il est facile pour les Etats- Unis ou l'URSS de récupérer ces conflits à leur avantage en apportant leur soutien à tel ou tel protagoniste. Exemple : le conflit israélo-arabe. Après la création d'Israël, le premier soutien est soviétique. La région du Moyen-Orient était traditionnellement d'influence anglo-américaine. L'alliance Israël-URSS n'apporte pas les résultats escomptés mais les pays arabes sont apparus comme pouvant être des alliés intéressants. [...]
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