L'essentiel des rapports sociaux s'opère au sein des sociétés internes. La proximité entre les individus et le groupe peut susciter des conflits ou des contradictions. L'intensification des rapports et des échanges conduit à se poser des questions : qui suis-je, quelle est mon identité culturelle ? On peut donner l'exemple de l'immigration et de la présence de minorités. On a une fragmentation des sociétés.
À côté de la société internationale, il existe en réalité une multitude de sociétés internationales partielles. Au plan universel, on peut observer que la société est instituée par l'ONU. On a l'aspect universel avec l'ONU, mais aussi des sociétés internationales partielles. Si on vit dans une société interne, on agit dans un cadre international.
L'Etat est le cadre juridico politique dominant de toute société interne. Toute société humaine organisée se formalise sous le cadre étatique. L'Etat est un acteur immédiat au sens où il établit des relations avec d'autres États : c'est les relations interétatiques. Cet État est aussi un acteur média au sens où il régule les rapports entre ses ressortissants et la société internationale : ce sont les relations transnationales.
L'Etat est la puissance organisatrice de ces relations, c'est l'instance de régulation de ces rapports, car la société internationale est souvent qualifiée d'anarchique. Le défaut de la société internationale est qu'elle n'a pas d'instance centrale de régulation. Il n'y a pas d'État international, c'est pourquoi les conflits voire les guerres sont permanentes sur la scène internationale.
Tout changement radical au sein de la société interne est encadré, canalisé par certains processus. Les élections politiques au sein d'un État sont une forme de « révolution institutionnalisée » (Tocqueville) car elles permettent un changement radical profond tout en préservant la paix civile.
Ce processus de changement ne semble pas exister sur la scène internationale : s'il y a un changement, c'est du à des guerres. C'est le cas des deux Guerres mondiales.
Est-ce que tout changement par la violence est une fatalité sur la scène internationale ? On peut répondre "non" à cette question : on a l'exemple de la chute du mur de Berlin et de celle du communisme. Ces changements sont dus à une implosion interne de cette société. Depuis cet événement majeur (1980-1990), il faut relativiser cette opposition société internationale/société interne.
On a un lien entre les deux, car c'est l'implosion de la société communiste qui a modifié la scène internationale. De même, une guerre civile ou un coup d'État peut changer la scène internationale : un changement international peut être dû à un changement des sociétés internes.
[...] L'arme nucléaire est une arme politique qui met en jeu la survie de l'Etat, ce qui explique que la décision de recourir à la force nucléaire relève de la compétence d'une autorité politique. En France, c'est le Président de la République qui peut recourir à la force armée. Mitterrand a dit la dissuasion, c'est moi La dissuasion peut servir d'instrument de régulation des tensions internationales parce que la peur de la menace d'usage de l'arme nucléaire est le début de la sagesse. [...]
[...] Ces avancées rendent le monde plus exigu et accentuent l'interdépendance des Etats. C'est dans la mondialisation politique que les problèmes sociaux se retrouvent à l'échelle mondiale. La mondialisation culturelle et économique porte en elle des défis tels que la croissance des clivages et des inégalités. La mondialisation économique La généralisation de l'économie de marché et le triomphe du capitalisme sont l'expression des mutations majeures de l'économie internationale. La loi du marché est devenue la règle en organisation économique tant au niveau national qu'international. [...]
[...] On peut parler d'une société interétatique ou transnationale. On aboutit soit à une réalité concrète basée sur un vécu et accepté par ses membres ou état social soit par une entité abstraite construite et saisie de l'extérieure ou état de nature Selon la vue porté sur la société internationale, elle est un état social et ou un état de nature, c'est à dire une société soumise à certaines contraintes non voulues. Autrement dit, on peut dire que cette société internationale est à la fois une réalité et un concept, c'est à dire un objet d'étude qui peut être analysé de l'extérieur. [...]
[...] Cette action est-elle légale ? L'OTAN disposait-elle d'une disposition juridique pour évacuer le Kosovo ? Non car le conseil de sécurité était bloqué par la Chine et la Russie : ce sont les Etats-Unis qui ont décidé eux-mêmes de débloquer la situation. L'intervention de l'OTAN montre que la communauté internationale veut placer le principe d'humanité au-dessus de celui de souveraineté. Cette action peut-elle être étendue sur d'autres territoires où il y a violation des droits de l'homme ? Ce sont les caractères politiques qui détermineront cela : tout dépend de l'Etat qui viole les droits de l'homme. [...]
[...] L'issue semble une réforme constitutionnelle pour mieux intégrer la communauté albanaise dans les institutions politique et administratives de macédoine. Ni la CSCE ni l'Union Européenne qui n'ont de résultat pour endiguer le problème yougoslave. Même l'Union Européenne avec son pacte de sécurité de 1995 n'a exporté ni sa sécurité ni sa stabilité. L'Union Européenne s'élargissait en 1995 notamment à des pays riches d'où une prudence à l'ouverture vers les pays d'Europe centrale et orientale. Malgré tout, on a une volonté d'une politique proprement européenne de sécurité (l'UEO qui est intégrée dans l'Union Européenne) et l'eurocorp, sorte d'armée européenne initiée par l'Allemagne et la France. [...]
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