Géopolitique, NIMBY (Not In My BackYard), géopolitique allemande, géopolitique française, politique internationale, États-Unis, pouvoir, fondement identitaire, acteurs géopolitiques, conflits, guerres, Samuel Huntington
La géopolitique est un sujet de plus en présent, car le monde devient de plus en plus compliqué. Le temps de la Guerre froide était un temps relativement simple à comprendre (le monde est alors divisé en deux camps qui s'affrontent). Le monde actuel est beaucoup plus complexe à déchiffrer, avec de multiples conflits et rivalités.
La géopolitique n'est pas une discipline à part entière, c'est une démarche (une manière de faire de la géographie).
Selon Y. Lacoste, la géopolitique, c'est « l'étude des rivalités de pouvoir et d'influence sur des territoires et sur les populations qui s'y trouvent ».
[...] Les grandes questions d'aménagement du territoire sont également géopolitiques. Ainsi, l'opportunité de construire une autoroute peut diviser : les grands acteurs économiques sont pour, et les écologistes sont contre. Une troisième alternative existe : les personnes étant favorables à une autoroute, mais pas près de chez eux (c'est ce qu'on appelle le phénomène NIMBY (Not In My BackYard)). Selon les acteurs, il y a donc une vision différente du territoire : les agents économiques perçoivent le territoire comme une ressource à exploiter, les écologistes le voient comme un espace à protéger, et les riverains comme un cadre de vie calme, et qui ne doit pas être pollué. [...]
[...] On passe dès lors d'un monde bipolaire à un monde multipolaire, qui repose sur ces grandes civilisations. Pour lui, les pays à cheval entre différentes civilisations sont appelés à disparaître. Dans ce monde nouveau, il existe des conflits entre civilisations (ex : conflits très certains entre civilisations islamique et occidentale). Son livre est très connu après le 11 septembre 2001, d'autant plus qu'Huntington est très écouté par l'administration Bush. Toutefois, tout ceci a des limites. En effet, cette représentation est une représentation géopolitique d'un Étasunien. [...]
[...] C'est le cas de la rivalité en mer de Chine au sujet des îles Spratleys et Paracels. Ces rivalités peuvent avoir plusieurs enjeux, tels que le contrôle d'une ressource (eau, pétrole, gaz . ) ou d'une technologie (nucléaire en Iran). Toutefois, les questions géopolitiques ne sont pas nécessairement violentes. Les questions électorales peuvent ainsi être analysées géopolitiquement, car on y voit une rivalité pour conquérir des territoires au moyen du vote. L'exemple le plus représentatif est celui des États Unis, où on organise une élection par État. [...]
[...] Le retour du terme géopolitique date de 1979 et prend un sens nouveau. En 1979, le Vietnam envahit le Cambodge (ce sont alors deux pays communistes). Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a deux blocs, et les conflits sont le fait de pays proches du bloc de l'Est contre des pays du bloc de l'Ouest. Toutefois, les conflits internes à l'un des deux camps n'existent pas auparavant. Khmers Rouges et Vietnamiens avaient combattu côte à côte pendant la guerre du Vietnam. [...]
[...] Les organisations internationales jouent un rôle géopolitique non-négligeable. L'UE, l'OTAN, l'ONU sont des organisations intergouvernementales qui comptent énormément. Concernant les ONG (organisations non gouvernementales), celles-ci fonctionnent souvent par lobbying ou pression sur les décideurs (Greenpeace, Amnesty Internationale). Les associations humanitaires, quant à elles, peuvent la plupart du temps intervenir sur un territoire sans demander l'accord de l'État en question, du fait de la notion d'ingérence humanitaire. Les firmes et les acteurs économiques sont des acteurs géopolitiques majeurs. Un exemple : la United Fruit Company, ancienne firme étasunienne qui dominait le marché de la banane dans la première moitié du XX[ème] siècle dans le monde. [...]
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