relations internationales, déclinistes, Paul Kennedy, Joseph Nye, Guerre froide, chute du mur de Berlin, Woodrow Wilson, nature humaine
L'anarchie internationale (du grec anarkhia) exprime le sens des relations internationales. C'est l'idée qu'il n'existe pas de gouvernement suprême, central, régulateur. L'histoire des relations internationales s'intéresse également à l'évolution de la discipline des relations internationales, l'ensemble des relations entretenues par les États. Les relations internationales sont nées comme une branche de la science politique en 1903 et le sont restées jusque dans les années 1950. Aujourd'hui, c'est une discipline distincte de la science politique et très différente de la géopolitique qui s'est développée dans les années 70 et 80 (ce n'est pas le même objet d'étude).
[...] Histoire des relations internationales Introduction L'anarchie internationale (du grec anarkhia) exprime le sens des relations internationales. C'est l'idée qu'il n'existe pas de gouvernement suprême, central, régulateur. L'histoire des relations internationales s'intéresse également à l'évolution de la discipline des relations internationales, l'ensemble des relations entretenues par les États. Les relations internationales sont nées comme une branche de la science politique en 1903 et le sont restées jusque dans les années 1950. Aujourd'hui, c'est une discipline distincte de la science politique et très différente de la géopolitique, qui s'est développée dans les années 70 et 80 (ce n'est pas le même objet d'étude). [...]
[...] Par exemple, Aron est en faveur de la multipolarité. Quant à Waltz, il estime que plus il y a de puissances, plus le système international est instable. Il défend la bipolarité comme le système le plus à même de préserver sa stabilité. Le réalisme s'est donc construit contre le libéralisme. Selon EH Carr, le libéralisme correspond au stade infantile de la discipline. C'est le risque de tomber dans l'illusion. Mais qu'est-ce que le libéralisme ou l'idéalisme dans les relations internationales ? [...]
[...] Avec une perspective légèrement décliniste dans "The Lonely Superpower", Samuel Huntington propose une vision d'unimultipolarité où les États-Unis dominent militairement mais ne maintiennent pas une hégémonie économique totale, suggérant une tendance vers un monde multipolaire sur le plan économique. Bibliographie Aron, Raymond. "Paix et guerre entre les nations." Calmann-Lévy Carr, E.H. "The Twenty Years' Crisis, 1919-1939: An Introduction to the Study of International Relations." Palgrave Macmillan Gaddis, John Lewis. "The Long Peace: Inquiries Into the History of the Cold War." Oxford University Press Huntington, Samuel. "The Lonely Superpower." Foreign Affairs Kennedy, Paul. "The Rise and Fall of the Great Powers." Random House Krauthammer, Charles. "The Unipolar Moment." Foreign Affairs Layne, Christopher. [...]
[...] Les analystes (et surtout l'école réaliste) ne semblent plus pouvoir prévoir l'évolution des relations internationales en dehors de la configuration bipolaire. Nous ne sommes plus dans la condition de faire des prévisions. John Lewis Gaddis est plus nuancé en disant que notre capacité de faire des prévisions est très limitée. Joseph Nye critique la politique étrangère américaine qui entraînerait des imprévisibilités. Après le monde bipolaire, le débat s'est structuré sur deux interprétations : les exceptionnalistes; comme par exemple Joseph Nye et Charles Krauthammer. [...]
[...] Le réalisme en relations internationales s'inspire des ouvrages de Machiavel et Hobbes. Les principaux précurseurs du réalisme au 20ème siècle sont Nicolas Spykman, EH Carr, Waltz, Walt, etc. L'anarchie du système international Les réalistes partagent l'hypothèse de l'anarchie du système international (du grec anarkia), c'est-à-dire l'absence d'une autorité supra-étatique détenant le monopole de la violence et donc capable de prévenir les conflits. Pour eux, les intérêts des acteurs sont plus souvent en conflit qu'en harmonie. Les principaux acteurs des relations internationales sont les États Les réalistes n'excluent pas les acteurs non étatiques, mais ils estiment que les États sont les plus décisifs. [...]
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