Au cours des années 70, l'Afghanistan constitue l'un des Etats les plus instables de la planète. Les gouvernements se succèdent au fil des coups d'états. Au cours de ce chaos, les USA se retirent du pays suite à l'assassinat de leur ambassadeur par des communistes, en 1978. Parallèlement environ 350 ressortissants de l'Union Soviétique sont tués par des soldats afghans...
[...] L'économie et l'industrialisation ont été ravagées. Ce conflit afghano-soviétique fut la dernière crise armée, opposant indirectement les Etats-Unis à l'URSS, durant la guerre froide et les conséquences pour ces pays incriminés diffèrent : - La défaite de l'URSS laisse présager de sa chute qui se produira deux ans plus tard. - L'Afghanistan est laissé dans un chaos total où les dirigeants qui ne s'entendent pas possèdent des armes beaucoup plus performantes qu'auparavant et de haute technologie. - Les Etats-Unis, qui ont dépensé, eux, plus de deux milliards de Dollars pour aider les Moudjahiddins, sont parvenus à enrayer l'étendue de la pensée soviétique. [...]
[...] Amin est un personnage très occidentalisé ayant fait ses études aux Etats-Unis et il est lui-même arrivé aux pouvoirs suite à un coup d'état contre un proche de l'URSS : Taraki (Elément déclencheur réel de l'invasion de l'Afghanistan). Karmal dénonça la politique totalitaire menée par son prédécesseur et promit d'allier des réformes sociales et économiques dans le respect de l'Islam et de la tradition afghanes. Très vite les sentiments d'ingérence de Moscou et de dépendance à l'URSS s'intensifièrent ce qui déclencha une rébellion et la création d'une guérilla de Moudjahiddins Celle-ci dont les bases arrières étaient situées principalement dans la région de Peshawar (à 250Km à l'Est de Kaboul) au Pakistan s'appuya, au cours des années 80, sur le soutient de fournisseurs d'armes comme l'Arabie Saoudite, l'Iran, la Chine et les Etats- Unis. [...]
[...] Les gouvernements se succèdent au fil des coups d'états. A cours de ce chaos, les américains se retirent du pays suite à l'assassinat de leur ambassadeur, par des communistes, en 1978. Parallèlement environ 350 ressortissants de l'Union Soviétique sont tués par des soldats afghans. Brejnev, alors dirigeant de l'URSS, trouva en cet événement l'occasion d'asseoir la zone d'influence soviétique dans la région en l'utilisant comme prétexte à l'invasion de ce territoire. Le 25 Décembre 1979, l'Armée Rouge envahit le pays en pleine crise. [...]
[...] Le ciel n'étant plus sûr pour les russes, une victoire soviétique en Afghanistan semblait de plus en plus improbable. Parallèlement, à Moscou les choses changent ; en 1985, Mikhaïl Gorbatchev, un nouveau dirigeant, arrive à la tête de L'URSS. Celui-ci, plus réformiste que son prédécesseur Brejnev, considère que le conflit afghan est trop coûteux est que son issue ne sera pas favorable à l'URSS. Ainsi au printemps 88, les belligérants (Moudjahiddins, URSS, Etats-Unis et Pakistan) s'entendent sur le retrait des troupes soviétiques en signant les accords de Genève mettant fin au conflit et à l'intervention. [...]
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