Les grands problèmes politiques internationaux

Thèmes abordés

géopolitique, enjeux géopolitiques, relations internationales, crises sociétaires, protection des droits, ONU Organisations des Nations Unies, marxisme, libéralisme, positivisme, Assemblée générale des Nations unies, maintien de la paix, guerres mondiales, constructivisme, politiques, intervention de l'Etat, croissance démographique, organisations internationales

Résumé du document

Quelques grandes dates :
- 1914, Sarajevo : Principe Gavrilo assassine l'archiduc d'Autriche Ferdinand et son archiduchesse
- 28 juillet : l'Autriche déclare la guerre à la Serbie (ils pensent que c'est un complot)
- 1er août : l'Allemagne déclare la guerre à la Russie, puis à la France le 3 août
- 23 août : le Japon déclare la guerre à l'Allemagne, c'est la Première Guerre mondiale
- 6 août 1945, 8:15 : Thomas Ferebee largue une bombe atomique sur Hiroshima (Little Boy) qui fait 79 000 morts
- 8 août : l'URSS déclare la guerre au Japon / 9 août : 2e bombe atomique à Nagasaki (le Japon capitule)
- 19 août 1991, Moscou, 6:00 : le Président du KGB, le ministre de la Défense et le ministre de l'Intérieur annoncent la destitution du président, ils renversent le Président.
- 11 septembre 2001, NY, 8:48 : vol Boston-LA (American AirLines) qui va percuter la tour nord de World Trade Center

Extraits

[...] = mort juridique Droit de légation : les Etats vont produire des actes juridiques internationaux (actes unilatéraux de reconnaître une frontière , un Etat . ) » Souveraineté des Etats : se heurtent à celle des autres. Limite des souverainetés par le droit international : instrument de régulation de la vie des Etats dans le système international Les Etats sont soumis à l'ordre juridique international : ils peuvent passer des contrats internationaux. [...]

[...] Pas de taille minimum pour être un Etat : un territoire n'est jamais illimité, il s'inscrit dans des limites (frontières) Frontière : fixée de manière historique, elles ont tendance à se stabiliser 3 façons de délimiter une frontière : délimitation unilatérale (d'1 seul côté, quand un territoire national est voisin d'un territoire international) ; délimitation conventionnelle (par un traité entre 2 Etats : traité des Pyrénées entre la France et l'Espagne) ; délimitation juridictionnelle (quand 2 pays n'ont pas réussi à se mettre d'accord et vont faire appel à une cour internationale/arbitre international) Critères de délimitation : frontière naturelle (crète de montagne, fleuve ) , frontière artificielle (ligne imaginaire) Espace maritime : haute mer (espace international) , mer territoriale (assimilé au territoire terrestre : 1852 m = 1000 miles , portée maximale d'un canon 12000 miles marin) = l'Etat exerce sa souveraineté (militaire . mais la seule obligation du droit de la mer laisser passer les navires étrangers pacifistes ne représentant aucun danger Zone contiguë : miles marin de + (suite de l'espace maritime) : surveillance de l'immigration illégale ZEE : Zone économique exclusive miles marin, exploitation des ressources maritimes éco (plateformes pétrolières . ) Plateau continental : droit exclusif d'exploitation sous-marine (pétrole, gaz . [...]

[...] Matérialité : siège permanent , personnel , financement Mécanisme de coordination Ces institutions diffèrent des Etats : pas de territoire, pas de population et pas de souveraineté (seulement des compétences d'attribution : limitées par l'acte) Il n'existe pas de théorie générale des organisations internationales : classement des théories 2 grands pôles : Organisations qui ont une vocation universelle (compétences larges mais pouvoirs faibles l'ONU) / Organisations qui ont une vocation régionale (compétences réduites mais pouvoirs forts l'UE) Caractéristiques communes : caractère gouvernementale , institutionnel , instrumental Caractère inter-gouvernementale des organisations internationales Organisation inter-étatique : pas autonome, dépendent des Etats Formation 3 façons : instantanément , par étapes , par institutionnalisation progressive Instantanée : la + courante, apparaît suite à un traité fondateur buts et principes de l'organisation, mettre en place des organes qui vont la faire vivre/exister, déterminer les compétences attribuées, prévoit aussi comment on peut modifier/mettre fin à l'organisation , référendums. Modification formelle : amendement , révision 2/3 membres de l'Ass. Générale pays du monde) + 9 membres sur 15 (Conseil de sécurité) favorables Conseil de sécurité : 15 membres permanents : vainqueurs de la 2nde guerre mondiale (Chine, USA, Russie, France : droit de véto, peuvent s'opposer à une décision) En cas d'abstention d'un permanent : ne vaut pas opposition. [...]

[...] Limitations acceptées par l'appartenance à une organisation internationale : Traités : crée des obligations pour les Etats qui les signent S'applique au droit dérivé : décision des organisations internationales (les Etats doivent respecter les décisions aussi puisqu'ils font partis de ces organisations internationales) Conseil de sécurité (15 membres dont 5 permanents) : responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. La protection de la souveraineté Domaine réservé : domaine des activités étatiques pour lequel la compétence de l'Etat n'est pas lié par le droit international Evoqué par la Chartre des Nations Unies Depuis 1945 : croissance exponentielle d'organisations internationales donc le domaine réservé de l'Etat a fortement diminué Immunités de juridictions et d'exécution : certaines catégories de territoires où l'Etat ne peut pas appliquer son droit interne les Ambassades Un Etat ne peut pas être traduit devant une juridiction d'un autre Etat : immunité de juridiction. [...]

[...] Il rappelle la difficulté de définir l'Etat sur ce qu'il fait par exemple (contenu de son action). Il trouve un seul moyen de définir l'Etat : la violence physique. « L'Etat contemporain est une communauté humaine qui dans les limites d'un territoire déterminé – la notion de territoire étant une de ses caractéristiques , qui revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime » Personne ne peut utiliser la violence à part l'Etat : sinon sanction. [...]