Les facteurs mondiaux d'insécurité - De la fin de la seconde guerre mondiale à 1991, fiche de 4 pages
Manifestation d'antagonisme dès la fin de la GM2 : dans les mois qui précèdent la fin de la guerre, effondrement de la Grande Alliance. L'URSS impose sa conception des sphères d'influence, selon laquelle chaque grande puissance doit être assurée de sa prédominance dans une sphère déterminée. C'est une négation de la conception américaine selon laquelle tout le monde partage un intérêt commun dans toutes les affaires du monde. De plus, l'URSS a crée des institutions : le 5/10/47 = le Kominform (assure l'unité d'action des PC) ; l'OECE (organisation européenne de coopération économique) créé le 16/4/48, devenue OCDE en 60 est contrée par le la création le 24/1/49 du COMECON (réunion des états communistes dans une structure à but commercial) ; en 49, la création de l'OTAN précède le pacte de Varsovie de 55.
[...] Les états qui avaient déjà l'arme ne s'engagent qu'à éviter toute prolifération, mais pas à réduire leur arsenaux. Cette logique inégalitaire n'a pas été acceptée par tous : certains états n'ont pas signés. A partir de 69, les états nucléaires se sont engagés à se désarmer : - SALT 1 (Stratégic Arms Limitation Talks) a été signé à Moscou le 26/5/72 par Brechnev et Nixon. Il exclue les armes tactiques, et ne parle que de limitation. Il contient un traité ABM, qui limite les sites antimissiles pour empêcher les USA et l'URSS de se soustraire à la logique de la destruction mutuelle assurée. [...]
[...] - la miniaturisation des armes nucléaires : on peut les utiliser dans des guerres de conquête sans tout détruire. - la mise au point de missiles balistiques : URSS a vite eu un avantage (T1 et T2 = 2.500 kms de portée, puis T3 en 57 = 10.000 kms). Ils se différencient selon la portée : Inter Continental Balistic Missile à 13.000 kms), Intermediate Range Balistic Missile ( 2.400 à 6.000 kms), Medium Range Balistic Missile ( 1.800 à 2.400 kms), Short Range Balistic Missile (moins de 1.800 kms), Sea Launched Balistic Missile et Multiple Independently-targeted Re-entry Vehicules sont très durs à contrer. [...]
[...] Quelques manifestations plus concrètes : la collusion entre militaires et industriels pour poursuivre la course au surarmement a été perçue comme une volonté d'infléchir la politique. Mais, aujourd'hui, on lui attribue le mérite de l'effondrement du communisme, car cette course a ruiné l'URSS. Certaines doctrines ont été élaborées pour contrer le communisme : la théorie des dominos (il faut éviter la propagation du communisme, car quand un état devient communiste, il en entraîne un autre), le MacCartisme (1950-1954) Les facteurs militaires. [...]
[...] Le Japon a capitulé le 2/9. Les américains ont utilisé ces bombes pour empêcher que les russes participent à la victoire d'Extrême-Orient (ils devaient attaquer le Japon 3 mois après la capitulation allemande = le mais le 14/8, la guerre est terminée), et le président Truman voulait raccourcir la guerre pour éviter la mort de nombreux soldats (la guerre aurait dû prendre fin dans l'hiver 47, et la reconquête du Japon était estimé à 0.5 ou 1 million de morts, or en 14-18, seulement 53.000 morts chez les américains, et en 39-45, déjà 200.000 morts). [...]
[...] Les discussions ont reprises à partir de 1987 après la signature du Traité de Washington qui a mis fin à la crise des euromissiles. - START 1 en 1991 (STratégic Arms Reduction Talks) ne concerne toujours que les armes tactiques, mais il s'agit de réduction, et non plus de limitation. Augmentation constante des arsenaux nucléaires : les processus de négociations engagés entre les USA et l'URSS en 69 sont un objectif stratégique destiné à canaliser leurs forces, mais il n'y a pas eu de vraies concessions. [...]
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