L'évolution de l'idée européenne jusqu'en 1945

Thèmes abordés

Idée européenne, unité, entente Blatique, Dante de la divine comédie, roi de Bohême George de Po-debrady, Maximilien de Sully

Résumé du document

Jusqu'au 19ème siècle l'idée d'unité européenne semblait ne pas du tout correspondre à un début de réalité. Il s'agissait d'un théâtre diplomatique d'affrontement entre des puissances. L'idée d'unité européenne repose en général sur un constat, l'affrontement entre des puissances, et une analyse de ce constat, la cause d'affrontement entre les puissances est la rupture d'unité entre ces peuples européens.
La solution préconisée pour être un terme aux affrontements est de créer un rapprochement le plus approfondie possible entre ces puissances européennes. En général ceux qui font ce constat et cette analyse prétendent revenir à une unité européenne qui aurait préexisté à l'émergence de ces puissances.
Il a existé une sorte d'unité européenne.

Ce document traite de cette idée primaire, de la perte d'unité, puis des projets de recréer cette unité jusqu'en 1945.

Extraits

[...] Otto Abetz voulait un rapprochement franco- allemand, pendant la guerre il a été le représentant d'Hitler auprès du gouvernement français. Il n'était pas ambassadeur. L'homologue d'Otto Abetz était Fernand de Brinon, il avait le rang d'ambassadeur sans être ambassadeur (ambassadeur de France à Paris), il était le représentant du gouvernement de Vichy à Paris. Ces gens y ont cru jusqu'au bout, même quand c'était totalement terminé. Mais on ne dit jamais ce que sera cette Europe nazie. L'Europe est un slogan. Le mot Europe a eu une force de slogan très forte. Abréviations : GM = Guerre mondiale. [...]

[...] L'élite intellectuelle et politique de l'époque. En 1924 il publie le manifeste paneuropéen qui est un projet à la fois économique, politique et militaire : permettre la liberté des échanges, etc. L'influence de Coudenhove-Kalergi est considérable, c'est le père fondateur de la construction européenne telle qu'elle va se déployer après la 2de GM. Paragraphe 2 : Les tentatives de réalisation concrète : Le projet Briand d'Union européenne : Le nom d'UE apparaît par référence au projet Briand (1992). Aristide Briand était un socialiste avant la guerre et la création de la SFIO. [...]

[...] Conférence de La Haye de 1899 et 1907. Cela ne fait pas une construction européenne, mais les puissances essayent de régler en commun les problèmes qui sont communs, et ce parfois même en créant des organisations internationales. Il y a peu de projets d'UE dans ce contexte, mais au moins 1 : celui du Comte de Saint Simon et d'Augustin Thierry : en 1814 ils ont publié un livre sur la nécessité et les moyens de rassembler les peuples de l'Europe en un seul corps politique en permettant à chacun d'assurer son indépendance intitulée De la réorganisation de la société européenne Entre 1830 et 1870 : La fin des années 1820 et 1830 : réveil des nationalités qui se fait sous un fond romantique. [...]

[...] Paragraphe 2 : Après la guerre de 1870 : Après cette guerre à première vu le nationalisme triomphe partout en Europe. En 1870 deux nations accèdent à la construction d'un État : l'Italie et l'Allemagne. En 1870 L'Allemagne se crée autour du Royaume de Prusse et à la fin des années 1870 : fin de la création de l'unité italienne. Quand on pense nation s'agissant de l'Italie on ne pense pas à la même chose que lorsque l'on pense nation en Allemagne. En Allemagne : nation fondée sur la race germanique en Italie nation fondée sur la culture, linguistique. [...]

[...] Exhortation aux chefs des États belligérants instituant des négociations pour envisager un avenir pacifique en Europe. Les initiatives pontificales n'ont pas eu aucun écho, en effet, elles ont été condamnées par les catholiques des deux camps. Il n'y a eu qu'une seule réaction favorable : la réaction de l'empereur d'Autriche (Empereur Charles) qui répond favorablement aux initiatives pontificales et en 1917 a lieu une tentative de négociation pour mettre un terme au conflit. Les négociations ont été très loin, mais finalement ont échoué, car les Français ont fait échouer les négociations. [...]