Les relations internationales comme champs de discipline a fait l'objet d'études et de recherches par de nombreux auteurs appartenant à différentes écoles et courants de pensée. La principale caractéristique qui émerge est le fait que cette discipline a d'emblée intéressé pas seulement les historiens (relevant de l'histoire diplomatique), mais aussi les juristes (spécialistes du droit international), les politistes (en particulier les analystes de la politique étrangère des Etats) tout autant que les auteurs de formation géographique (géopoliticiens), des sociologues et des militaires (études stratégiques et de défense.
On ne doit dès lors pas s'étonner de l'extrême diversité et parfois complexité des auteurs qui se sont consacrée à l'analyse des relations internationales et plus précisément de la « scène internationale » avec tout ce que cela comporte en termes d'études des acteurs et de leur environnement.
A des degrés divers l'étude des RI révèle l'existence d'éléments multiformes appelés facteurs déterminants qui influent sur le comportement des acteurs et par conséquent sur la nature des RI .
L'analyse factorielle est à la fois à l'origine et au coeur du processus d'explication théorique et de l'élaboration de théories fournissant une grille de lecture de la scène ou du « système » international.
[...] Les historiens de l'Ecole des Annales comme Le Roy Ladurie (Histoire humaine et comparée du climat, Fayard, 2004) et Fernand Braudel se sont interrogés sur les rapports entre les paramètres climatiques et le niveau de développement des sociétés. Ainsi, Fernand Braudel (1902-1985) s'interrogeait : le climat changerait-il sous nos yeux ? La question est de celles qui doivent tout de même intéresser les climatologues et les géographes. Cette variation du climat, si variation il y ne remettrait-elle pas en cause tous les problèmes, tous les ordres, tous les équilibres de la vie ? [...]
[...] Joseph Stiglitz, La grande désillusion, Fayard Joseph Stiglitz, Un autre monde : contre le fanatisme du marché, Fayard 2 - La culture La culture est généralement définie comme l'ensemble des connaissances acquises, des représentations et des croyances ainsi que des règles de conduite caractéristique d'une société ou d'un groupe social et constituant un système de valeurs cohérents d'identification Les États s'emploient à cimenter la cohésion de la culture nationale et à promouvoir au sein de leurs peuples la conscience d'une identité nationale. On parle de culture nationale mais existe-t-il une culture au plan universel ? [...]
[...] l'Empereur Octave dit Auguste présentait au Sénat romain la première carte du monde connu, la Méditerranée et ses confins (Afrique, Germanie, Perse et Inde) Les cartes de Ptolémée sont redécouvertes par les géographes arabes tels Al Idrissi (10141094) alors que l'explorateur Ibn Battuta (1304-1369) le Marco polo arabe décrit ses voyages de Tombouctou à la Volga et jusqu'au Quenzhou (Chine). Ces connaissances via le monde arabo-musulman permettent la mise au point d'une cartographie actualisée grâce notamment à Mercator (1512-1594) et à sa mappemonde publiée en 1569. Les grandes découvertes à partir du XVIème siècle furent l'occasion d'un nouvel intérêt pour la géographie. Les expéditions financées par les souverains européens permettent à Christophe Colomb, Vasco de Gama, Magellan, Cook, Cartier, La Pérouse, Bougainville, Humboldt d'élargir l'espace connu et de tracer les premières routes commerciales. [...]
[...] Les bases d'extension des hommes sur la terre déterminent l'extension de leurs Etats ( . ) Les frontières ne sont pas à concevoir autrement que comme l'expression d'un mouvement organique et inorganique (La géographie politique, les concepts fondamentaux, (1897), traduction française chez Fayard en 1987) Les anglo-saxons préfèrent utiliser les termes géographie politique Ratzel estime que les grands peuples sont ceux qui ont le sens de l'espace, la frontière des Etats étant extensible ou rétractable selon le dynamisme des peuples concernés. [...]
[...] Personne ne conteste l'importance de l'économie dans les RI. Le caractère conflictuel des RI s'explique en partie par la rivalité des Etats pour le contrôle de régions riches en matière première et la conquête des marchés. Le facteur économique a été déterminant dans l'expansion coloniale de l'Europe à partir du XVIème siècle. La rivalité entre les puissances européennes pour le contrôle des routes maritimes est lié à des considérations économiques, s'assurer l'accès au marché et aux matières premières. La théorie de l'économie monde de l'historien Fernand Braudel (1902-1985) est fondée sur le postulat que la dynamique qui régit l'histoire du monde est de nature économique et social plutôt que politique (Civilisation matérielle, 1979). [...]
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