Etats-Unis, monde libre, superpuissance, ONU organisation des nations unies, isolationnisme, guerre froide, bloc occidental, bloc soviétique, OTAN organisation du traité de l'Atlantique Nord, guerre du Vietnam
De 1945 à 1947, la puissance des États-Unis s'internationalise : ils deviennent une puissance globale assumée.
En 45, l'Amérique est triomphante. Elle est la première puissance économique : elle détient les deux tiers d'or. Elle a su doubler sa production industrielle au cours de la Seconde Guerre mondiale grâces aux demandes des Alliés et est ainsi sortie de la crise de 1929.
Elle est aussi la première puissance militaire, car elle possède la bombe atomique et a financièrement a procuré les équipements de la guerre. Ainsi, les Alliés lui doivent la victoire notamment avec une contribution importante en effectif humain pour faire échouer les forces de l'Axe.
[...] Les États-Unis accroissent significativement leurs dépenses militaires. Ils répondent systématiquement aux actions. Il ne s'agit plus seulement de contenir la progression du communisme, mais de le combattre de l'intérieur pour le faire disparaitre. Reagan décide par exemple de relancer la course aux armements avec l'URSS : l'IDS est lancé en 83 et vise à doter les EU d'un « bouclier spatial » pour les protéger de toute attaque nucléaire. Et vise aussi à déstabiliser l'URSS, incapable de poursuivre cette compétition technologique avec les EU car déjà très affaiblie. [...]
[...] Conscient de l'isolement diplomatique croissant de son pays Barack Obama annonce le désengagement progressif des forces américaines d'Irak (2011). En novembre 2010, l'OTAN décide également de retirer peu à peu ses forces d'Afghanistan. Les EU poursuivent toutefois leur lutte contre le terrorisme et sont près à agir seul sans consulter leurs alliés (exécution de Ben Laden en 2011 au Pakistan) et restent vigilants à l'égard d'Etats menaçants pour la paix (Corée du Nord, Iran). Les EU ne dominent plus l'économie mondiale comme avant mais ils restent la première puissance militaire et conservent une forte capacité d'influence (soft power). [...]
[...] Les violences commises par l'armée américaine (usage du napalm) jettent le trouble au sein de leur propre camp (la jeunesse conteste par exemple cette guerre). La chute de l'ensemble du Vietnam entre les mains des communistes apparait comme une nouvelle humiliation. ✓ La puissance américaine est en recul : certaines alliés prennent leur distance et mener une politique extérieure indépendante de celle des Etats-Unis comme la France qui quitte l'OTAN en 66 et critique leur impérialisme à travers le monde. [...]
[...] W. B. revendique un nouvel interventionnisme dont l'objectif est d'assurer la sécurité des EU. Il développe la conception monde manichéen menacé par « l'axe du mal », comprenant la menace islamiste et les états possédant l'arme nucléaire ( lance des guerres préventives. Dans un premier temps, les troupes américaines interviennent en Afghanistan (2001), dont le régime abrite les responsables d'Al-Qaida, avec l'aval de l'ONU et le soutien de l'OTAN. Cette intervention provoque la chute rapide du régime islamiste des talibans. [...]
[...] En chassant l'armée allemande d'Europe de l'Est, l'URSS a fait passer la quasi totalité des états de l'Est au communisme ( un rideau de fer est en train de s'abattre sur l'Europe. Les Etats-Unis souhaite apporter une aide économique aux états d'Europe pour aider leur reconstruction et éviter le passage au communisme à cause de leur grande pauvreté, cela leur permettait aussi de trouver en Europe de nombreux consommateurs. Truman propose ainsi une politique d'endiguement (=containment) et le plan Marshall est proposé à l'ensemble des pays d'Europe. [...]
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