dissuasion, rapport de force, OTAN organisation du traité atlantique nord, guerre froide, États-Unis, URSS, contexte international, état, concept de dissuasion, forces conventionnelles
Le concept de dissuasion s'inscrit dans une logique de rapport de force. Quels sont les moyens à la disposition d'un acteur A, lui permettant d'affirmer sa domination sur un acteur B sans avoir à l'écraser par la force ? Comment l'acteur B au vu des forces à la disposition de l'acteur A, se voit dissuadé, c'est-à-dire décourager d'entrer en conflit ouvert avec lui ? La logique suivie par ces acteurs A et B est la même, qu'importe leur taille, l'époque, les enjeux.
[...] Qu'est-ce que la dissuasion ? I. Le concept de dissuasion Le concept de dissuasion s'inscrit dans une logique de rapport de force. Quels sont les moyens à la disposition d'un acteur lui permettant d'affirmer sa domination sur un acteur B sans avoir à l'écraser par la force ? Comment l'acteur B au vu des forces à la disposition de l'acteur se voit dissuader, c'est à dire décourager à entrer en conflit ouvert avec lui ? La logique suivit par ces acteurs A et B est la même qu'importe leur taille, l'époque, les enjeux. [...]
[...] L'arme nucléaire. Presses Universitaires de France Articles – François de Rose, « Dissuasion et vulnérabilité », Commentaire 2006/1 (Numéro 113), pages 236 à 238 — Coutau-Bégarie Hervé. Pierre Rocolle. « L'hécatombe des généraux », Politique étrangère, n° 3 - 1982 - 47eannée. Pp. 757-759. – Monika Chansoria « Le débat sur la dissuasion : une perspective indienne », Les Champs de Mars 2013/1 (N° pages 133 à 136 - Jean-Christophe Romer, « Introduction sur la dissuasion », Les Champs de Mars 2013/1 (N° pages 7 à 11 - Jean-Christophe Romer et Thierry Widemann « La dissuasion avant et pendant le nucléaire ans d'histoire », Les Champs de Mars 2013/1 ° pages 13 à 31 — Jean Dufourcq « Les signaux de la dissuasion stratégique » Les Champs de Mars 2013/1 (N° pages 33 à 56 — Thierry Balzacq, « Violence et rationalité expressive. [...]
[...] Une telle promesse a donc pour effet de restreindre toute velléité de conflit et de faire naître un équilibre. Ainsi, si le nucléaire a été durant les années 1950, une immense force dissuasive détenue surtout par les États-Unis et leurs alliés ; l'idée d'Atomes pour la paix démontre bien l'importance[3][4] croissante du nucléaire dans l'équilibre des puissances. En effet, dès la fin des années 1940, l'URSS détient-elle aussi la puissance atomique. Il convient donc d'encadrer l'usage de cette arme aux conséquences irrémédiables. C'est donc dans ce cadre que le concept de dissuasion prend tout son sens. [...]
[...] Après la guerre froide Depuis la fin de la Guerre froide, le concept de dissuasion s'est exprimé d'une nouvelle manière. En effet, le contexte international est devenu bien moins lisible et les acteurs menaçants se sont multipliés. Ce n'est plus l'histoire d'une puissance A contre une puissance puissance à laquelle sont rattachés des espaces, des populations . Mais c'est au contraire des conflits ne respectant plus les règles du jeu qui avaient été fixées. La morale est devenue la seule règle faisant loi. [...]
[...] Celles-ci ont pour défaut d'être moins claires, moins immédiates, l'équilibre obtenu par la dissuasion est donc moins stable. S'impose alors comme solution à cette crise de la dissuasion, trois nouveaux concepts : Prévention, intimidation, coercition. Ces trois logiques étant finalement prévalentes à la dissuasion, elles pourraient permettre un retour à l'équilibre. Mais se pose la question de la pérennité de ce dernier. Bibliographie Ouvrages —John Mearsheimer Conventional Deterrence, Ithaca, Cornell University Press. – Bernard Lavarini : La Grande Muraille nucléaire du IIIe millénaire : les remparts de la liberté. [...]
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