Brexit, enjeux géopolitiques, UE Union Européenne, science politique, HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques
Le Royaume-Uni (RU), c'est 4 nations : Angleterre avec le Pays de Galles sachant qu'ils sont presque fusionnés, il n'y a pas de Parlement distinct, le Parlement c'est celui du Royaume-Uni. On a deux autres éléments du RU avec d'un côté l'Écosse, les Écossais ont toujours été europhiles* : ils apprécient les relations européennes, ils ont d'ores et déjà des plans pour continuer d'entretenir des relations pour être représentés comme nation dans l'UE. Une majorité est en faveur de l'indépendance avec un référendum en 2014 qui fut un échec à relativiser, car tous les sondages dans les années 2000 montraient qu'ils étaient en faveur avec 20 %. La constitution du RU autorise ou non la mise en place de référendum.
[...] Les Brexiter en 2016, ils ont utilisé des arguments économiques et faux. Actuellement on voit les Brexiter ont tendance à reconnaitre qu'ils se sont trompés il y a 2 ans. Ils seront peut-être favorables. Leur reconnaissance de leur faute, ce sont les effets pour le RU. Mais ils restent tout de même europhobes. Ils peuvent rester dans l'Europe avec d'autres objectifs et d'autres méthodes d'entretenir des relations avec l'Europe. Finalement, le nationalisme a l'échelle de l'Europe semble une véritable option pour faire évoluer l'ensemble de l'UE. [...]
[...] L'enjeux est l'indépendance totale de l'Irlande. Les citoyens irlandais ont le droit de résider en Irlande du Nord sans accords. Les personnes nées en Irlande du Nord, peuvent devenir binationaux c'est-à-dire à la fois britanniques et Irlandais. On a là une Irlande du Nord et une République Irlandaise intimement liée depuis 73. On a un fonctionnement de société et la paix. On a une tension très forte entre les catholiques et les protestants unioniste descendant de migrants du Pays de Galles. [...]
[...] On voit bien que l'enjeu du Brexit, qui au départ économique est devenue progressivement un mouvement pour maintenir la paix. Remise en cause de l'accord du vendredi saint. Ni les Européens ni les Britanniques ne veulent pas une situation instable qui aboutirai à un retour à la guerre. Finalement on a inventé le Back Stop avec le refus du Parlement. Le Back Stop est une assurance que la frontière des « Irlande » ne soit pas remise en cause. Le traité lui dit, il va y avoir au moins deux années sans changement pour l'Irlande du Nord pour trouver des règles pour que la frontière reste telle quel. [...]
[...] C'était un projet purement économique et politique. Cette intégration a pu se faire en 73 car la France ne voulait pas cette intégration. Déjà en 73, on avait les prémisses, on négociait déjà les accords. Il y avait un déséquilibre entre ce que le budget européen recevait et donnait : I want my money back selon M. Thatcher, elle arrive à avoir des exceptions dans l'accords qui lie le RU avec CEE 1985 : Londres préfère rester en-dehors de l'accords de Schengen : le traité de Maastricht prévoit une clause d'exemption permettant au RU de ne pas rejoindre la monnaie unique : David Cameron communique sa liste de conditions pour que le RU reste dans l'Union. [...]
[...] Les enjeux du Brexit, une question d'actualité géopolitique européenne Sommaire : Les relations de la Grande Bretagne avec l'Union européenne Le rappel du processus du Brexit La question majeure de la frontière Irlande / Ulster Où en est le divorce ? Conclusion Le RU c'est 4 nations : Angleterre avec le Pays de Galle sachant qu'ils sont presque fusionnés, il n'y a pas de Parlement distinct, le Parlement c'est celui du Royaume-Uni. On a deux autres éléments du RU avec d'un côté l'Écosse, les Écossais ont toujours été europhiles* : apprécie les relations européennes, ils ont d'ores et déjà des plans pour continuer d'entretenir des relations pour être représentés comme nation dans l'UE. [...]
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