Dissertation de géopolitique à propos des ressources et de la gestion de l'eau au Proche-Orient. Quels sont les usages de cette ressource fondamentale dans cette région mouvementée du monde ? Quelles sont les ressources revendiquées par les pays du Proche-Orient ?
[...] Les problèmes les plus critiques se posent pour la Palestine, la Jordanie et Israël. Consommation et usages de l'eau L'exploitation des ressources par les pays les plus touchés (Palestine, Jordanie et Israël) pour satisfaire la demande actuelle est supérieure à ce qui est disponible. En effet, on peut citer comme exemple la bande de Gaza qui exploite ses ressources renouvelables à 217%, ce qui pose d'importants problèmes tant pour la qualité de l'eau pompée dans les nappes, pour l'avenir avec le risque d'assécher les nappes, dont beaucoup ne se renouvellent plus. [...]
[...] Pour ce qui est de la consommation domestique, en constante augmentation dans la région, du fait de l'accroissement de la population et de son urbanisation, l'amélioration des techniques économisant l'eau ou les campagnes de sensibilisation peuvent aider à réduire la consommation. Ainsi en 1991, on a pu voir une baisse de 23% de la consommation d'eau domestique. Les problèmes de pollution et de surexploitation Les problèmes de pollution sont dus à la surexploitation des nappes qui provoque leur salinisation, les rendant partiellement ou totalement inutilisables, ce qui expose la population à des risques sanitaires réels. De plus, on peut ajouter les rejets de polluants agricoles et industriels. [...]
[...] Israël utilise presque 90% et le reste, en partie tiré des puits de la vallée du Jourdain, revient aux Palestiniens. Contrairement aux deux autres bassins, la quasi totalité du bassin Est se situe en Cisjordanie. Officiellement, Israël exploite 65% de l'aquifère, la Cisjordanie 10% et les Palestiniens 25%. Le problème de Gaza La bande de Gaza est la région qui souffre le plus du manque d'eau. Cette zone très densément peuplée (plus de 2000 habitants au ne dépend pour son alimentation en eau que des pluies et ne dispose d'aucun cours d'eau permanent. [...]
[...] Les pluies sont quasi inexistantes, surtout de mai) septembre. Ainsi, la plupart des régions de cette zone se situent sous le seuil de l'aridité évalué à 200mm de pluies annuelles, ce qui est très peu. De plus, le volume d'évaporation excède celui des précipitations durant la majeure partie de l'année. L'eau utilisée par les habitants de la région provient de plusieurs sources, l'eau de pluie étant la plupart du temps très insuffisante à satisfaire les besoins humains et agricoles. Ainsi, à part la récupération des eaux de pluie qui alimentent les cours d'eau comme le Jourdain, les lacs ou les fleuves côtiers tels que le Litani au Liban, on peut utiliser l'eau des nappes phréatiques. [...]
[...] Le Golan apporte donc à Israël plus de 250 millions de m3 d'eau. Le Golan et le Yarmouk, un autre fleuve, fournissent à peu près le tiers de la consommation totale israélienne. La Jordanie est tout à fait dépendante du bassin du Jourdain qui représente 120 millions de m3, le Yarmouk 130 millions de m3 et les nappes souterraines 480 million de m3 par an. L'aquifère cisjordanien L'autre ressource hydrique impliquée dans des négociations de paix est l'aquifère cisjordanien montagneux qui comprend trois zones (un bassin ouest, un bassin nord-est et un bassin est) et qui est alimenté par les pluies des collines de Cisjordanie. [...]
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