Les développements de la criminalité transnationale : un défi pour l’Etat nation

Thèmes abordés

Criminalité transnationale, défi pour l’Etat nation, mondialisation criminelle, diplomatie transnationale, Etat, G8

Résumé du document

Criminalité organisée : association d'individus pratiquant une activité illicite dans le but de réaliser des profits, le plus souvent sans se préoccuper des frontières de l'État. Les groupes criminels sont des acteurs non étatiques, dont le rôle et l'influence se sont accrus, car ils ont su s'adapter au contexte mouvant de la mondialisation. Ils ont su saisir les opportunités de la déréglementation financière, mouvement de population et capitaux pour internationaliser leurs activités.
Ils ont réussi à tisser des réseaux transnationaux en transposant leur pratique locale à l'international.
Le G8 a désigné la criminalité internationale comme un des plus importants problèmes, menaçant l'équilibre international.

Extraits

[...] Ces milices ce sont émancipés de la tutelle qui pesait sur elle. Les groupes criminels ont émergé au Japon, pendant la révolution industrielle, pour maitriser les syndicats et organiser une forme de raquette. Le contexte de conflit armé, dans un certain nombre de conflit armé, des acteurs engagés dans le conflit peuvent être amené à mener des activités criminelles. Ex : Chine, triade, 18eme siècle, qui s'étaient fixé la mission de combattre la domination man chu. Ces triades ont eu besoin d'argent, elles ont contrôlé, a mené des activités frauduleuses, et progressivement ces triades ont perdu leur raison d'être première et sont devenu uniquement des criminels. [...]

[...] Cette implantation se fait par les diasporas. Ne gardent pas des relations serrées avec leur groupe d'origine sur le territoire d'origine. Autonomisation par rapport à la mafia d'origine. - La dérèglementation : tous ce qui va de pair avec la mondialisation, levée des barrières, des contrôles étatiques, facilité de communication etc - Différents Groupes criminels décident de s'associer de coopérer pour mener des activité. Ex : Balkans, groupes albanais. Coopération est parfois monnayée, coopération ponctuelle, parce qu'il y a des intérêts qui se regroupent. [...]

[...] Certains estiment que la mondialisation va contre l'État et l'autre que la mondialisation va avec l'État. La mondialisation contre l'État : Cette approche considère que la mondialisation conduit au déplacement du rôle que jouent les États dans la régulation mondiale. Le marché est le nouveau régulateur mondial. Ere de l'État ère du marché. L'État est l'acteur qui fournit des biens publics. C'est un bien auquel tout le monde peut avoir accès, et que personne ne peut s'approprier de manière exclusive : santé, éducation nationale. [...]

[...] Enfin toujours dans cette mondialisation criminelle : nécessité du blanchiment d'argent. Il faut gérer les profits engendrés par les trafiques de drogue. Le blanchiment d'argent se fait souvent dans des paradis fiscaux, donc favorisation de la criminalité. Cet aspect entraine, met en relation des groupes criminels avec la sphère légale. La libéralisation d'économie a permis a plusieurs groupe criminel d'investir dans l'économie légale, de multiplier les sociétés écrans à l'échelle internationale. la criminalité internationale en système mondiale : - représente t elle une menace sécuritaire ? [...]

[...] La mafia peut devenir un intermédiaire entre les individus et les dirigeants politiques. Les groupes criminels entretiennent des relations avec l'Etat et ses dirigeants. Certains groupes peuvent se définir en opposition à l'Etat : FARC, d'autres noués des relations durables avec des municipalités, des territoires locaux, en Italie, la mafia met à disposition son argent pour avoir l'influence des politiciens et qu'ils facilitent leur vie. Les groupes de narco trafiquants, ont souvent des relais, qui permet d'avoir des autorisations administratives. [...]