Le PIB est en moyenne de 2800$/habitant mais il y a de grandes différences entre les plus riches et les plus pauvres.
Les pays les plus riches sont le Koweït, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis (20 000$/habitant de PIB) et l'Israël (18 000). On retrouve derrière l'Arabie Saoudite (10 000$ car très peuplé), la Turquie et le Liban avec environ 5000$/habitant puis Maghreb autour de 2000/3000$. Les Etats considérés pauvres sont l'Egypte avec 1300$ et Yémen avec un PIB inférieur à 1000$/habitant (...)
[...] Dans les années 60-70 l'exode rural a amené un développement anarchique. Il y eut une tentative de maîtrise au Caire avec la création de villes nouvelles (10 de Ramadan par exemple). De nombreux problèmes se posent comme celui des égouts, des coupures de courant fréquentes, des problèmes d'eau, les voies de circulation anarchiques, la difficulté au ravitaillement des villes pour avoir une alimentation à bon prix. Les villes du pétrole sont spécifiques, elles sont sorties du désert uniquement par la richesse du pétrole (Dubaï, Doha, Koweït City Ces villes sont très étendues avec des espaces verts, des hôtels de luxe, des constructions futuristes II) Comment expliquer le retard relatif du développement Les facteurs historiques ? [...]
[...] Le retard relatif du développement Les mesures du retard Le PIB est en moyenne de 2800$/habitant mais il y a de grandes différences entre les plus riches et les plus pauvres. Les pays les plus riches sont le Koweït, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis (20 000$/habitant de PIB) et l'Israël (18 000). On retrouve derrière l'Arabie Saoudite (10 000$ car très peuplé), la Turquie et le Liban avec environ 5000$/habitant puis Maghreb autour de 2000/3000$. Les Etats considérés pauvres sont l'Egypte avec 1300$ et Yémen avec un PIB inférieur à 1000$/habitant. [...]
[...] La priorité pour les pays : guerre, développement de l'industrie nucléaire (Iran) pour développer la bombe atomique. Ils cherchent à acheter la paix sociale (Arabie Saoudite, Koweït : pas d'impôt, bourses pour les nationaux). III) Les conditions de développement régional dans le Grand Moyen- Orient Un Etat qui désamorce les conflits Il faudrait : une pacification de la région, sa démocratisation (mais de nombreux chefs d'Etat restent longtemps au pouvoir comme Nasser, Kadhafi le respect des minorités (kurdes), le pluralisme des médias (Al Jezirah, assez libre, fait exception). [...]
[...] Il y a une baisse de la natalité depuis les années 80. La population est très jeune, il y a un problème de scolarisation, de dépendance alimentaire, d'emplois. Une économie déséquilibrée ? La région ne connaît pas d'intensification agricole. La population a doublé en 30 ans et l'agriculture doit nourrir la population, sa modernisation est donc un enjeu économique. Les surfaces agricoles sont réduites. Sur les côtes méditerranéennes sont cultivés orge, blé, céréales, oliviers, légumes, petit élevage. Les cultures d'exportation sont le coton, les agrumes, dattiers, abricot, tabac, pavot Dans les années 50-60 des réformes agraires sont mises en place avec des objectifs plus sociaux qu'économiques (donner des terres aux métayers). [...]
[...] L'autosuffisance alimentaire n'est donc pas atteinte. Le quart des importations est agricole. Rare sont les pays qui exportent des denrées alimentaires. Les subventions pour soutenir les prix creusent le budget. Il n'y a pas vraiment eu de révolution agricole. Le pétrole, une richesse non développante : dans la région le pétrole représente 1/3 de la production mondiale, 2/3 des réserves (surtout Koweït). Les 4/5e du pétrole sont exportés, ce qui génère des recettes importantes qui profitent aux grandes sociétés nationales, et aux compagnies internationales. [...]
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