Géopolitique : internationalisation et mondialisation des économies

Résumé du document

Cours de géopolitique traitant des grandes évolutions passées et actuelles du fonctionnement de l'économie mondiale et des économies régionales, ainsi que des réflexions mettant en évidence la nature des défis qui se posent au monde et des éléments de solutions.

Extraits

[...] Le fort capital de sympathie dans l'opinion publique internationale dont jouissent les ONG et l'altermondialisme de manière générale ont contribué au renforcement du rôle des ONG qui sont devenues des interlocuteurs plus écoutés. Elles mettent à disposition des Etats leurs compétences et proposent leur assistance technique. Leurs idées (développement durable, taxe Tobin, ) sont reprises de plus en plus souvent par des responsables politiques (comme en témoigne la récente idée du président Chirac d'instaurer une taxe sur les billets d'avion pour financer le développement des pays du Sud). [...]

[...] Plus l'unité de production est grande moins les coûts de production sont élevés grâce à une répartition des coûts fixes, des investissements, au pouvoir de négociation avec les fournisseurs, à une meilleure organisation etc. La concentration s'explique ainsi par la recherche d'économies d'échelle, d'une meilleure efficience. - les externalités : les externalités ou effets externes positifs (ou négatifs) sont des avantages (ou inconvénients) procurés à un agent économique sans que le marché ne les prennent en considération c'est-à-dire sans qu'aucun prix ne leur soit affecté. Les entreprises en se concentrant peuvent bénéficier d'effets externes : proximité des fournisseurs, des clients, des sous-traitants, des réseaux et moyens de communications déjà installés. [...]

[...] Par exemple, le doublement des facteurs engendre le triplement de la production. Si les prix des facteurs sont fixes, le cout de production total croit de moins en moins vite lorsque le niveau produit augmente, du fait de la présence d'économie d'échelle. Le cout moyen et le cout marginal (cout de la dernière unité produite) diminuent continuellement, le cout marginal restant constamment inférieur au cout moyen. Notons que la concurrence pure et parfaite est incompatible avec la présence de rendements croissants internes. [...]

[...] L'essentiel du pouvoir est ainsi attribué au conseil des ministres du marché commun. Certes dans certaines secteurs comme l'agriculture ou l'automobile, les politiques industrielles sont coordonnées. La politique commerciale extérieure reste toutefois administrée par les Etats membres. Le Mercosur peut être analysé comme une alternative, pour les pays d'Amérique latine, à une intégration de type Alena qui serait dominée par les Etats-Unis ) L'Union Européenne, un exemple d'intégration fédérative La démarche européenne s'accompagne de la volonté (parfois moins partagée par certains pays), de réaliser une intégration politique. [...]

[...] Pour Pascal Lamy, actuel président de l'OMC, elle questionne la manière dont les règles collectives sont élaborées, décidées, légitimées, mises en œuvre, contrôlées ) L'émergence et les premières formes de la gouvernance mondiale Dès que le phénomène de mondialisation est apparu s'est posé la question de la gouvernance de ce phénomène, c'est-à-dire des actions qui pouvaient être menées à la fois pour en maximiser les intérêts communs et en minimiser les conséquences négatives. Ainsi, la mondialisation du XIXème (1859-1914) posait déjà la question du décalage entre flux d'échanges et évolution politique. Les relations internationales de l'époque étaient alors marquées par une oscillation entre coopération interétatique et utilisation de la force brute. Un certain nombre d'unions internationales étaient déjà créatrices de normes avant 1914 : union des chemins de fer, télégraphique, pour la sécurité (Interpol, 1912). Dans le même temps, les cartels tentaient de réguler les marchés à leur profit. [...]