Un État a une reconnaissance juridique reconnue par le droit international. Il possède le contrôle de son peuple par son gouvernement, la souveraineté sur son territoire, des frontières.
Cependant, de nombreuses guerres sont la conséquence de la contestation de ces frontières et de ce territoire. Bertrand Badie considère que les logiques transfrontalières sont plus fortes que les frontières. Exemple: les Basques sont tournés vers l'Espagne.
L'État a aussi le pouvoir dans les mers et océans. Mais l'espace n'est pas que terrestre ou maritime: il y a aussi l'espace aérien.
La taille de l'État n'est pas un frein (exemple: le plus petit État est Nauru, il fait 21km2; Singapour est une des plus grandes puissances économiques mondiales, parmi les 10 premières).
La population d'un État se compose de nationaux et d'étrangers. Chaque État décide de la nature juridique de la nationalité qu'il donne à ses citoyens nationaux.
Un État peut choisir le type de gouvernement qu'il souhaite. À l'Assemblée de l'ONU, on trouve des démocraties, des dictatures militaires, des monarchies parlementaires…).
L'essentiel est que le gouvernement assure réellement ses fonctions étatiques sur la scène internationale: légiférer, administrer, juger.
Cependant, pour les gouvernements en exil (la France entre 1939 et 1945), ont-ils une légitimité?
Depuis quelques années, on assiste à une modification de la perception de notion d'État. Par exemple, en 2002, l'Autriche est dirigée par l'extrême droite, ce qui entraîne le gel des relations européennes qui n'acceptent que les démocraties.
Dans un certain nombre de traités, on trouve un décalage de puissance entre les états, alors qu'ils devraient être égaux. Par exemple, le traité de non-prolifération n'autorise que 5 pays à posséder l'arme nucléaire (Chine, USA, Grande-Bretagne, France, Allemagne).
Le principe de souveraineté des états a mis fin à la féodalité européenne. L'État n'est qu'une forme d'organisation politique, mais il en existera d'autres. Il s'est développé depuis le XVIe siècle à tous les pays non européens. Les états ont des similitudes avec les empires (Romain par exemple). En effet, on revient avec la création de l'UE à un système féodal avec des potentats locaux, des revendications identitaires fortes. Aujourd'hui, 98% des lois françaises sont européennes. Alors, quelle est la souveraineté des États en Europe?
Le principe de l'État Nation s'effondre: les états n'ont pas les moyens d'assumer parfaitement leur souveraineté. Les groupes armés, terroristes et autres mafias peuvent mettre un pays dans le chaos et faire perdre toute légitimité à un état. L'ONU a chiffré les paradis fiscaux à 42 (Caïman, Monaco…).
Les collectivités territoriales, locales, ont de plus en plus de pouvoir, notamment en France avec la décentralisation du pouvoir français, des administrations. Avec l'environnement aussi qui n'est plus un problème étatique, tout comme les grandes pandémies, la finance, la démographie.
Un État Nation est trop grand pour de petites choses et pas assez pour de grandes choses.
En effet, la mondialisation avec la multiplication des flux et réseaux échappe à l'État qui n'a pas de moyens suffisants et qui ne peut s'isoler. Les états isolés connaissent une faillite économique, comme la Corée du Nord par exemple.
En 1981, La France connaît une politique de relance économique jusqu'en mars 1983. Cette politique allait à l'encontre des principes de nos partenaires, elle a donc été arrêtée.
Depuis, les socialistes français se sont rattachés à une politique plus libérale.
Quelle est donc l'indépendance d'un état si les partenaires ne suivent pas?
Des ONG (Amnesty International, MDM…) ont un poids de plus en plus important et sont une force considérée par l'opinion publique. Ces collectivités n'ont pas les mêmes objectifs que ceux des états les hébergeant.
La puissance de religions peut aussi porter un peuple et influencer des états avec des leaders forts en symboles.
L'État est donc obligé de composer avec tous ces acteurs. Cependant, les états conservent le pouvoir. En dernier ressort, c'est lui qui décide tant qu'il dispose du monopole de la violence physique légitime. En France, l'État s'est déchargé de la fabrication de la monnaie qu'il a déléguée à la BCE (Banque Centrale européenne).
[...] Sécurité: la France voulait une armée internationale ce qui est un échec, mais tous les membres s'engagent à ne pas régler les conflits par la guerre. Les sanctions sont votées à l'unanimité par les membres. La Cour de Justice est créée: mécanisme arbitral international. Cependant, il n'y a pas de possibilités de sanctions, car l'unanimité est impossible, ce qui entraîne la perte de valeurs par le sens de la SDN. Désarmement: il était prévu dans le traité un arrêt de construction donc un désarmement général futur. [...]
[...] Le droit source d'humanisme Le droit de propriété privé est développé: il délimite ce qui est à l'un et ce qui est à l'autre, et cela, quelle que soit l'histoire de votre vie. Cela permet d'individualiser les parcours de vie (les hommes) et ceci est fondamental. Par le patrimoine acquis, on est individualisé. Chacun retrouve ce qui lui revient. Il y a une définition et une garantie dans le temps, et l'on a donc avec le droit romain pour la première fois la notion de "Moi". A. L'idée chrétienne du progrès Aucune civilisation n'a cherché délibérément le progrès. [...]
[...] Les ksatriya (2e caste) sont les guerriers, émanation des bras du géant cosmique. Les Vaisya (3e caste) sont les producteurs et émanent des cuisses de purusa. Les sûdra (4e caste) émanent de ses pieds. Cette fonctionnalité est d'ordre idéologique, de l'ordre du mythe des origines de la civilisation indienne, contrairement aux jati, qui tiennent à la naissance et aux rapports socio-économiques. Cependant, cette quadri partition en fonction des varna se heurte à la multiplicité des groupes, des jati. Finalement, on va avoir des mélanges entre les différentes jati et les différentes varna. [...]
[...] Face au développement de ces réseaux, les gouvernements ont cosigné à Palerme un accord sur la lutte contre la criminalité organisée (124 signataires) en renforçant la coopération judiciaire. En ce qui concerne les groupes terroristes, leur but est de faire régner la terreur. Ils ont toujours à l'origine une revendication de nature politique. La réponse doit donc être politique et pas autrement. Il a toujours existé, cependant aujourd'hui, ses armes paraissent nouvelles depuis le 11 septembre. Le terrorisme est généralement l'apanage de petits groupuscules ayant des liens entre eux (ETA, IRA, Liban par exemple). [...]
[...] Des conceptions idéalistes et pacifistes 6 B. L'usage de la force La faillite de la sécurité collective L'échec des politiques de paix Le renoncement au désarmement Le développement de l'usage de la force 7 SECTION 3 : LA GUERRE FROIDE (1945-1989) 7 I. LUTTE IDEOLOGIQUE ET OUVERTURE ECONOMIQUE ¡Error! Marcador no definido. A. La finitude de l'espace La décolonisation Un champs stratégique unifié Désorganisation à vocation universelle 9 B. Le développement des échanges 9 C. L'accélération du progrès technique et des communications 10 II. [...]
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