A partir de 1935, il y a un deuxième New Deal, plus social.
La loi Wagner favorise les syndicats, qui sont en partenariat avec l'entreprise.
L'Etat mène une politique budgétaire active avec un déficit pour relancer le pays, selon l'idée de John Maynard Keynes qui pense que l'Etat doit stimuler la demande qui est le moteur de la croissance. Le bilan est en demi-teinte car le chômage n'a pas disparu aux USA. Ce sont les perspectives de la guerre qui vont rebooster l'économie (...)
[...] Les hautes technologies sont découvertes avec l'aéronautique, l'informatique (essor d'Internet, Microsoft, Intel ) qui apporte des gains de productivité dans le commerce, la communication. Il y a également les biotechnologies (OGM, médicaments ) avec importance de la recherche. Nouvel âge du capitalisme américain : Il y a une recherche de profit à court terme (fond d'investissement, il faut que le cours de l'action soit haute), avec peu de personnel, une externalisation (stratégie mondiale), on entrouvre l'immigration pour les personnes qualifiées. [...]
[...] Ce sont les perspectives de la guerre qui vont rebooster l'économie. Les changements de l'économie de guerre : Les USA sont en guerre à partir de 1941 mais ils mettent en place un arsenal militaire dès 1939 (Warfare), avec de fortes commandes des démocraties européennes aux USA. Pendant la guerre les dépenses fédérales sont multipliées par 11, il y a une augmentation du PNB mais augmentation des impôts, en particulier celui sur le revenu. Roosevelt assisté par D.Nelson, directeur de Sears, a coordonné l'action avec les entreprises privées. [...]
[...] L'Etat est beaucoup plus attentif à la gestion de l'économie nationale avec des experts économiques (CEA avec Truman, Kennedy). Il y a un interventionnisme libéral. - Big business : grosses entreprises, amplification des concentrations Ford, US Steel dominent le marché mondial. - Syndicalisme important (AFL-CIO dès 1965) et puissant avec de gros moyens financiers - Association de consommateurs, lobbies qui défendent les intérêts des particuliers La crise d'un modèle : les années 70 Des signes de crise dès les années 60 : Il y a cependant des exclus de la prospérité avec une population pauvre, de fortes tensions liées aux minorités, des révoltes de ghettos 63-65, des mouvements pour les droits civiques avec Martin Luther King. [...]
[...] Il y a un ralentissement de l'activité économique et la formation de stocks dès 1927, la première alerte a lieu en mars 1929 où certaines banques vendent leurs actions (Morgan). La crise boursière aboutit à une crise économique, avec une baisse des prix des produits, pas de bénéfices des entreprises qui réduisent leurs effectifs et n'investissent plus. Le chômage représente 25% des actifs. Le président Hoover a mal réagi avec la relevée des tarifs douaniers en 1930 (la crise se généralise), le soutien non efficace aux banques en 1932, il n'y a pas de relance par la Fed. [...]
[...] L'Etat réagi : dans la hâte, il nationalise Fannie Mae et Freddy Mac. Le plan Paulson de 825 milliards de dollars est mis en place. La crise se répand par la tritisation et du fait que les autres pays ont imité les excès américains (Grande Bretagne très affaiblie, affaire Kerviel en France, UBS en Suisse très exposé aux actifs pourris). Triple crise aux USA : - crise du capitalisme qui a perdu de sa légitimité - crise des fondements de la révolution libérale (retour de l'Etat même si hausse de la dette publique) - crise de l'imperium états-unien (arrivée des fonds souverains) Les USA peuvent-ils être encore une grande puissance et supporter le poids de deux guerres ? [...]
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