Asie d'hier et d'aujourd'hui: géopolitique d'un continent fragmenté

Thèmes abordés

Géopolitique, Asie, Asie pacifique, zones stratégiques, ASEAN, Asie méridionale, Asie du Sud-est, asie orientale

Résumé du document

Il n'y a pas véritablement de centre en Asie, il y a plusieurs centres, une grande diversité. Les centres économiques sont Tokyo, Hongkong, Singapour. Il n'y a pas de voie asiatique, les pays sont trop divers à tout point de vue. Lee KuanYew est singapourien et clame une voie asiatique, une théorie des valeurs.

Extraits

[...] Le Japon souhaite si ce n'est diriger en tout cas influencer son continent mais en refusant les interventions de celui-ci. Ses difficultés avec ses ultranationalistes et ses hésitations devant toute tentative d'immigration démontre bien l'un des paradoxes de ce pays, attiré par une idée d'harmonie à la fois interne et externe. On pourrait résumer l'attitude et le rôle du Japon face aux multiples défis qui se posent à l'approche du XXIème siècle, par cette alternative : soit devenir un pays comme les autres puissances soit devenir ou rester comme le préconisent certains courants politiques, un pays qui chercherait plutôt à approfondir ses seuls liens économiques avec les autres nations afin de contribuer de la sorte à la stabilité en Asie et à la solution de problèmes qui se posent à l'échelle mondiale. [...]

[...] Les deux camps bénéficient de la violence : les tigres tamoules veulent que gouvernement frappe les tamoules pour qu'ils se révoltent et veulent un pays à eux; mais le gouvernement voit beaucoup d'intérêt à ce qu'il y ait violence du coté tamoul car cela permet de se légitimer, de dire que les tamouls sont d'infâmes terroristes, c'est pour cela que ça ne se règle pas. L'inde ne peut pas rester indifférente face à ce problème-là. Comme les tamouls bénéficient du soutien du Madras, l'inde ne peut rester indifférente. En 1987, l'inde envoie dans le nord-est de l'ile une force indienne de la paix ( hommes) chargée de désarmer les tigres de la libération. Au bout de trois ans, le gouvernement indien admet son échec et retire ses forces. On dit que l'assassinat de Gandhi est une vengeance des tamouls contre l'action de l'inde. [...]

[...] Les changements de politique dus aux changements de majorité retardent bien évidemment tout processus de réforme car les contrepouvoirs sont partout. L'Etat pratique toujours la planification (nous en sommes au Xème plan) qui reste le principal acteur de la vie économique. La bureaucratie est omniprésente et bureaucrates en profitent pour travailler pour leur propre compte et dominer plus qu'ils ne devraient (corruption). Les choix des gouvernements indiens ont malgré tout porté leurs fruits puisque l'inde a depuis trois ans une croissance autour de 8%. Malgré la crise, la croissance devrait toujours tourner autour de 8%. [...]

[...] Faut être pays indépendant et démocratique. Mais la dureté des relations internationales au fil du temps a fait que l'inde a du faire des choix pour le bien être de son peuple et de son économie en sacrifiant certains de ses idéaux. La dictature militaire birmane a pris le pouvoir, l'inde a préféré commercer avec la Birmanie pour avoir une voix de plus au niveau international et plus d'économie plutôt que de l'empêcher d'agir comme ça. Myanmar = nom donné par militaire, utilisé internationalement car c'est le terme politique et économique officiel ; mais on espère que Birmanie (nom de pays) triomphera sur le royaume de Myanmar (nom d'esclave) ; ça explique aussi les changements de capitale en Birmanie. [...]

[...] Les USA ont de plus en plus fait de concessions par rapport à l'inde, aujourd'hui même concession sur le nucléaire. L'Inde a accepté la présence des USA. Obama a décrété des mesures pour aider l'inde au niveau du nucléaire civil et militaire. Cette relation a inquiété la chine. Prudente, la chine met en place depuis une 40ene d'années la stratégie du « collier de perles » pour encercler son grand voisin poser le plus de bases militaires possibles autour de l'inde pour entourer l'océan indien, donc les hydrocarbures, se placer le long des grandes voies maritimes, et contrôler aussi la mer de chine méridionale, pour contrôler le pays. [...]