ALENA et ZLEA

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ALENA et ZLEA

Extraits

[...] ) et se révèlent peu fructueux. De plus, le MERCOSUR (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay, Bolivie et Chili) coordonne déjà les politiques macroéconomiques de ses membres et enregistre de bons résultats, malgré la conjoncture difficile de la zone. Le Brésil, moteur de cette union se montre pour l'heure assez hostile à une dilution dans la ZLEA. - les contestations internes : Au Canada et aux Etats-Unis, les syndicats craignent des pertes d'emploi et des baisses de salaires massives. La société civile en Amérique du Sud et dans la Caraïbe, échaudée par l'exemple du Mexique, redoute les répercussions de la ZLEA sur l'économie et la souveraineté nationales. [...]

[...] difficultés de fonctionnement de l'OMC) et une riposte à la concurrence des zones européenne (Union Européenne) et asiatique (ASEAN). Le défi de la politique étrangère: l'ALENA et la ZLEA seraient des moyens d'assurer la sécurité et la stabilité du continent par la prospérité économique, la démocratie et le droit. I Si l'ALENA privilégie les questions d'ordre économique Création de l'ALENA L'Accord de Libre Echange (ALE) entre le Canada et les Etats-Unis entré en vigueur dès le 01/01/1989 est étendu au Mexique par la signature de l'ALENA en 1992. [...]

[...] Bilan de l'ALENA - Globalement, les résultats sont assez encourageants. Entre 1993 et 2001, le volume du commerce entre les trois pays a progressé de 116% ; les investissements directs à l'étranger dans cette région ont représenté 28% du total mondial, et en janvier 2003, la quasi-totalité des échanges nord-américains s'effectuait en franchise de douane. - Chaque pays pris séparément, le bilan est plus mitigé. Au Canada et aux Etats-Unis, on ne note qu'une faible amélioration du revenu réel global, et la part de l'ALENA dans cette croissance est difficile à chiffrer. [...]

[...] Enfin, les contentieux se multiplient entre Etats Parties. II la ZLEA semble davantage être un moyen de politique étrangère des Etats-Unis Processus de création de la ZLEA La ZLEA s'apparente à une extension de l'ALENA à 31 autres pays du continent américain et de la Caraïbe (sauf Cuba). Le travail de négociation préalable s'opère au sein de 12 groupes de travail, constitués des ministres du Commerce des 34 Etats Parties, et se centre sur les sujets les plus sensibles tels la passation des marchés publics, les économies de petite taille et la liberté d'investissement. [...]

[...] La ZLEA semble donc davantage obéir à la volonté états-unienne de stabiliser cette zone politiquement sensible (narcotrafic, migrations illégales, terrorisme ) par une coopération accrue. De nombreux obstacles à la mise en œuvre de la ZLEA : - les difficultés de l'intégration régionale : Pour beaucoup, la ZLEA pêche par son manque de vision politique. Seul le libre-échange de biens, services et capitaux y est envisagé. Environ 56 accords de la sorte existent déjà sur le continent sud-américain (ex : CARICOM dans la Caraïbe, Pacte andin . [...]