La bipolarité est en relations internationales un type de configuration inédit. Si on considère le système international depuis son origine avec les traités de Westphalie, ce système international avait plutôt connu des configurations multipolaires. Pour les théoriciens du réalisme classique c'est plutôt une configuration instable, difficile de maintenir à l'équilibre. Kenneth Waltz considère que la bipolarité est une configuration extrêmement stable.
La bipolarité est plutôt une configuration instable mais cette instabilité pendant la Guerre froide a été compensée par le nucléaire qui a imposé aux superpuissances de tempérer leur antagonisme. Le nucléaire a imposé le «Pax atomica» (paix atomique). Pour R. Aron c'est une situation où «la paix est impossible mais la guerre est cependant improbable».
[...] Les aléas de la bipolarité dans les relations internationales La bipolarité est en relation internationale un type de configuration inédit. Si on considère le système international depuis son origine avec les traités de Westphalie, ce système international avait plutôt connu des configurations multipolaires. Pour les théoriciens du réalisme classique c'est plutôt une configuration instable, difficile de maintenir à l'équilibre. Kenneth Waltz considère que la bipolarité est une configuration extrêmement stable. La bipolarité est plutôt une configuration instable, mais cette instabilité pendant la Guerre froide a été compensée par le nucléaire qui a imposé aux superpuissances de tempérer leur antagonisme. [...]
[...] Les Soviétiques ont intégré cette donnée en premier. Les Occidentaux n'en ont pris conscience qu'en 1956 à la suite de l'insurrection de Budapest. Elle a eu lieu entre le 23 octobre et 10 novembre 1956. Khrouchtchev montre certains signes d'ouverture, le peuple de Budapest va se révolter, les manifestants renversent le mouvement soviétique et la place est prise par un GVT désireux de restaurer l'indépendance de l'Angleterre. Le nouveau gouvernement hongrois annonce que la Hongrie est désormais un pays neutre. [...]
[...] Au-delà du respect de ces principes, le souci d'éviter un conflit nucléaire a joué un rôle central dans le maintien de cet équilibre. On évoque les impératifs du nucléaire qui ont contribué à créer un ordre international stabilisé. a. La course aux armements Les deux bombardements nucléaires au Japon ont déclenché une nouvelle course aux armements qui a été menée par les deux superpuissances. La première expérimentation de la bombe soviétique apparait en 1949. A partir de là, les superpuissances mènent une course à l'armement avec la Bombe H et en 1953. [...]
[...] La Chine n'a pas hésité de recourir à la force contre l'URSS en 1962. Sur ce point les USA ont laissé l'URSS mettre au pas les Chinois pour éviter qu'elle devienne une grande puissance. b. bipolarité et compétition Dans les domaines où la sécurité des deux grandes puissances n'est pas menacée, c'est la compétition qui est restée la règle. Cette compétition a pris trois formes: (Les conflits périphériques (Affrontements idéologiques (Politique au bord du gouffre Les conflits périphériques: Guerre géo-périphérique et ce sont des conflits qui ne mettent pas en jeu des intérêts vitaux. [...]
[...] En janvier 1954, les USA formalisent leur doctrine de représailles massives (doctrine Dulles), c'est l'idée que toute attaque soviétique contre un membre de l'OTAN entrainera une révolte massive et nucléaire contre l'URSS. Les USA prennent conscience que leur territoire national est à la merci d'une attaque nucléaire soviétique en cas de représailles. La doctrine Dulles va perdre de sa crédibilité aussi bien aux yeux des Soviétiques qu'aux yeux des alliés européens. En juin 1962 est formalisée la riposte graduée. Pour éviter d'avoir à choisir entre laisser les Soviétiques attaquer l'Europe sans réagir ou destruction massive entre les deux camps. Les USA décident d'adapter leur riposte. [...]
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