Plan détaillé semi-rédigé d'un sujet de Questions internationales sur l'intégration de l'Afrique dans le monde au regard du développement.
[...] Le cycle de Doha est un "cycle du développement" - une intervention fondée sur de nouveaux principes (idée d'une responsabilisation accrue des PED qui inspire notamment le NEPAD lancé en 2001 par plusieurs pays africains : le Sénégal, l'Afrique du Sud, l'Algérie et le Nigéria) : un engagement parallèle pour les pays d'Afrique : une action concertée avec les partenaires pour le développement, une intensification des efforts pour le maintien de la paix et la stabilité, un approfondissement des réformes (bonne gouvernance) et un renforcement du secteur privé; pour la communauté internationale : assistance beaucoup plus substantielle, allégement plus fort ou annulation de la dette, levée des barrières commerciales et des subventions agricoles ayant un effet "distorsif" sur le commerce (Déclaration ministérielle de Hong-Kong en 2005 dans le cadre de l'OMC) 2.2 La France, partenaire du NEPAD, joue un rôle essentiel dans le développement de l'Afrique - par sa diplomatie en intervenant dans la résolution des conflits Côte d'Ivoire), en défendant les positions de l'Afrique dans les organisations internationales (ex : négociation sur le coton ou accès aux médicaments à l'OMC ou encore proposition de généraliser l'initiative européenne "tout sauf les armes"),et en incitant ses partenaires européens à augmenter leur contribution financière au développement (engagement rappelé par le Président de la République à Bamako : APD de l'UE = du PIB d'ici 2015) - des initiatives intéressantes en matière de financement et de gestion de la dette : groupe en concertation avec le Brésil, l'Espagne et le Chili principe d'une taxation internationale pour le financement du développement et vote en 2005 d'une taxe sur les transports aériens; un rôle pionnier dans l'allégement de la dette (conventions "désendettement-développement" liant une annulation de la dette à des cofinancements France-PED sur des projets précis) L'Afrique est, avant la crise, en retard sur les ODM, sans que cela soit vraiment considéré comme problématique car de nombreux progrès ont été réalisés. C'est un continent qui se caractérise par sa diversité et un très fort renouveau de son dynamisme interne (culturel et social). Aucun pays n'a aujourd'hui les moyens de jouer un rôle de locomotive économique pour l'ensemble du continent. Les circonstances n'ont alors jamais été si favorables au décollage de nombreux pays, même si ce décollage nécessitait une action à plus long terme : La crise : une remise en cause des promesses de développement ? [...]
[...] Depuis 2007, la crise s'est installée, avec une chute importante de la demande mondiale, une forte baisse du prix des matières premières et des difficultés de financement sur le marché bancaire international. Elle a un impact sur l'économie africaine, dont le taux de croissance globale est en diminution environ contre 5 à les dernières années), et interroge cette évolution vers le développement de l'Afrique Des économies fragilisées mais néanmoins plus solides qu'il y a dix ans Quelques éléments sur la situation économique dans le monde en 2009 : - une forte contraction du commerce mondial en volume) - une diminution du PIB mondial, notamment dans les pays développés - un taux de chômage élevé dans les pays de l'OCDE - une diminution rapide des IDE etc. [...]
[...] Difficultés économiques directes: Notamment dans les secteurs dépendants des pays développés : tourisme, mines, etc. Des fermetures et un taux de chômage en forte progression et le développement d'une activité souterraine et d'emplois vulnérables des emplois en Afrique subsaharienne). Par ailleurs, diminution des transferts des immigrés souvent en Europe, dans les secteurs les plus touchés. Cette baisse a surtout des conséquences dans les pays les plus pauvres. Une aide au développement plus incertaine : Engagement des pays les plus développés à augmenter les APD à hauteur de à de leur PIB, régulièrement demandé par les Etats africains lors de leurs sommets, par exemple en Egypte en 2008. [...]
[...] La part de l'Afrique dans le commerce mondial a également régressé en 1953 contre en 2006), alors que celle de l'Asie a doublé. L'Afrique a perdu plusieurs décennies dans son processus de développement et la France, dont la politique extérieure a longtemps été centrée sur ses anciennes colonies (par le biais de l'APD, de la francophonie et de relations interpersonnelles notamment), s'en est désengagée dans les années 1990. Les enjeux de la lutte contre le terrorisme et les migrations de populations ont toutefois conduit à un changement d'attitude de la communauté internationale. [...]
[...] - des points forts et des perspectives de reprise Perspective de croissance : (Banque africaine de Développement) Une population jeune a moins de 30 ans), avec une amélioration de l'enseignement primaire Ressources naturelles Politiques fiscales et monétaires mise en œuvre dans de nombreux pays pour stimuler la demande intérieure et le développement des infrastructures Une réforme agraire qui intéresse de nombreux pays étrangers (Royaume-Uni, Allemagne, Chine, inde, Corée du Sud, pays du Golfe), avec parfois des achats de terre comme au Mozambique, au Sénégal, au soudan ou en Ethiopie Perspectives - de nombreux défis à relever Les objectifs du Millénaire(ODM) ne seront pas atteints dans les délais fixés (2015). Ils demeurent toutefois des priorités, au même titre que la pacification du continent (Guinée, Darfour ) en lien avec les organisations internationales. [...]
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