Élément paradoxal en Afrique : son manque dans certaines régions est une véritable contrainte, mais dans d'autres régions c'est son abondance qui est une contrainte.
Eau : élément fondamental du développement, soulève de nombreux enjeux : politique et géopolitique (source de conflits), sanitaire (« nous buvons 90% de nos maladies » dixit Pasteur). Questionnement : eau, bien public ou bien marchand ?
1 Les possibilités d'alimentation en eau en Afrique
16% de la population mondiale mais les 2/3 des surfaces arides du monde.
1.1 L'eau, entre abondance et rareté
1.1.1 L'Afrique sèche
L'Afrique méditerranéenne, l'Afrique désertique, une partie de l'Afrique tropicale (Sahel), donc toute l'Afrique du Nord, la Corne de l'Afrique, les déserts du Namibe ou Kalahari.
Les ressources en eau de la zone Sahara ? Sahel :
- eaux de surface (dépendantes des pluies), irrégulières. On parle des oueds.
- Grands fleuves allochtones (prennent leur source dans une zone autre que l'Afrique sèche) : Nil, Niger, Sénégal, Chari
- Les milieux lacustres : depuis 1970's, détérioration liée à la surconsommation et aussi à la pollution.
Le Lac Tchad : 10 000km² en hautes-eaux, 2000km² en basses-eaux. Elément fondamental dans la lutte contre la désertification du Sahel. Mais il s'appauvrit, source de conflits entre pays riverains (Niger, Nigéria, Tchad, Cameroun). Création d'une commission de partage du Lac Tchad. Solutions proposées : ré-remplir le lac Tchad en détournant une partie des eaux de L'Oubangui voire du Congo vers le Chari. Egalement pour objectif une meilleur utilisation des eaux (...)
[...] Mais privatisation a permis l'amélioration de la qualité de l'eau (et des tarifs) 3 Vers des solutions mixtes : privées-publiques Une eau finalement à la fois bien public et bien marchand. Il faut distinguer les finalités, qui sont du ressort du pouvoir politique. Privé plus efficace. Malgré tout demeurent deux questions fondamentales : question du prix de l'eau, dans quelle mesure faire payer l'eau, et à quel prix ? C'est seulement dans les villes ou l'on commence à faire payer l'eau. A Johannesburg : on assure un volume de base gratuit et ensuite on fait payer ceux qui consomment plus, en fonction de leurs ressources. Fonctionne mal. [...]
[...] 1960's : accord sur le fleuve Niger, et comité permanent de lutte contre la sécheresse, regroupant l'ensemble des pays du Sahel. Ces ententes permettent d'obtenir des aides internationales. Elles n'ont pas empêché les conflits, ni les pénuries L'eau, facteur de discorde A l'échelle locale Conflit entre éleveurs nomades, agriculteurs sédentaires. Conflit en particulier au Sahel, aggravé dans la décennie 1960 : remontée de l'agriculture vers le nord, augmentation des troupeaux : surpâturages, redescente des éleveurs, conflit. Corna Afrique. A l'échelle régionale L'eau est facteur de conflits entre pays africains. [...]
[...] Les ressources en eau de la zone Sahara Sahel : o eaux de surface (dépendantes des pluies), irrégulières. On parle des oueds. o Grands fleuves allochtones (prennent leur source dans une zone autre que l'Afrique sèche) : Nil, Niger, Sénégal, Chari o Les milieux lacustres : depuis 1970's, détérioration liée à la surconsommation et aussi à la pollution. Le Lac Tchad : 10 000km² en hautes-eaux, 2000km² en basses- eaux. Elément fondamental dans la lutte contre la désertification du Sahel. Mais il s'appauvrit, source de conflits entre pays riverains (Niger, Nigéria, Tchad, Cameroun). [...]
[...] Deuxième question : faut-il faire payer les pollueurs ? Est-ce que l'industrie doit payer pour protéger les ressources ? [...]
[...] La centrale d'Inga : potentiel énorme. - Inondations : en 2000 le Limpopo entre en crue au Mozambique (700 victimes) il y a surtout une mauvaise utilisation de ressources présentes même si mal réparties La vulnérabilité de l'Afrique 1 Un continent ou dominent les fleuves allochtones On a des fleuves qui traversent jusqu'à dix pays. Se pose la question : pays d'amont, pays d'aval. L'Egypte en est le symbole : dernier pays dans la chaine du Nil, dépend du Soudan (conflit sur le partage des eaux du lac Nasser), de l'Ouganda et de l'Ethiopie et des conflits possibles avec l'Ethiopie (sur les affluents du Nil) Conflit entre la Mauritanie et le Sénégal en conflit sur le fleuve Sénégal : la particularité c'est que la décolonisation a laissé l'ensemble du fleuve au Sénégal Un continent touché par la baisse des précipitations Depuis 1972-1974, l'Afrique sahélienne est rentrée dans un cycle de désertification, qui a des causes naturelles mais aussi humaines (pression démographique, irrigation ) Un continent ou les civilisations de l'eau sont absentes Si on enlève le Nil et l'Egypte antique, il n'y a pas de civilisation africaine tournée vers l'eau et son utilisation (à l'inverse de l'Asie). [...]
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