A partir de 1931 en Asie, et à partir de 1935 - 1936 en Europe, la montée des tensions militaires entre les grandes puissances montre une marche progressive vers la Deuxième Guerre mondiale. Le début semble être la guerre entre le Japon et la Chine en 1937 pour l'Asie, et l'invasion de la Pologne en 1939 pour l'Europe.
Les raisons sont multiples :
- Rôle des nationalismes
- Etats incapables de s'entendre
- Economie fragmentée
- Montée des logiques impérialistes (surtout au Japon et en Allemagne)
- Absence de réactions efficaces des démocraties européennes et choix d'une politique d'apaisement.
[...] Toutefois Français et Anglais n'arrivent pas à s'entendre : la France parait isolée, elle n'a pas d'alliés surs ; les Anglais sont méfiants, car ont peur d'être entrainés dans la guerre à cause de la France ; il y a des doutes sur les capacités de l'armée française, vision d'une France décadente. En plus, les Américains ne peuvent pas aider les puissances européennes, car à cette époque, ils sont isolationnistes, et de toute manière, Roosevelt a la même politique que l'Angleterre. B. Une politique maladroite ? [...]
[...] Le problème est la politique d'apaisement choisie durant les années 30 ; mais est-ce qu'on pouvait faire autrement ? Cette indécision a eu une autre conséquence puisqu'elle a abouti au pacte germano-soviétique. A. Une politique de faiblesse : l'apaisement La politique des puissances occidentales est liée à la politique anglaise : la France est en crise tandis que l'Angleterre se relève assez vite de la crise (sort la première en 1932) et est la principale puissance diplomatique. Or les Anglais veulent être conciliants pour maintenir leur puissance financière (veulent éviter la guerre) ; car une bonne économie allemande leur est bénéfique ; l'opinion politique britannique est fragile donc ils n'ont pas les moyens de faire la guerre et craignent la guerre provoque leur déclin. [...]
[...] À partir de 1938, il n'y a plus de ministères, Hitler dialogue avec les principaux interlocuteurs, et élimine les chefs d'État-major. Le symbole de la radicalisation est la Nuit de Cristal novembre 1938). En mars 1936, Hitler fait remilitariser la Rhénanie ; en 1936, il aide les nationalistes espagnols notamment pour tester les nouvelles armes ; l'Allemagne se rapproche de l'Italie et du Japon en signant en 1936, le pacte Anti-Kominterm (avec le Japon) et avec la naissance de l'axe Rome- Berlin. [...]
[...] Le Japon devient de plus en plus autoritaire : en 1940, un parti unique est établi ; en 1941, le général Tojo s'installe au pouvoir, c'est lui qui mènera la guerre contre les Américains. En décembre 1941, ils mènent une opération préventive afin de se placer en position favorable dans une guerre qu'ils jugent inévitable. La politique impériale japonaise a des limites : les États Unis n'ont pas besoin de plus de 6 mois pour changer l'ordre avec Midway en 1942. [...]
[...] Hitler n'apporte donc pas beaucoup de nouveautés puisqu'on voulait déjà former des États satellites, sortir du traité de Versailles, et réunir tous les Allemands. Mais pour obtenir le changement, seules deux politiques sont possibles : être gentil pour obtenir des concessions ou être ferme. Hitler serait le produit de la modernisation pervertie de l'Allemagne, il a une vision idéologique et non plus traditionnelle : il faut une transformation et une perpétuelle guerre alors que pour Bismarck, la guerre serait finie après l'unité. [...]
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