La première moitié du XXème siècle a connu la naissance d'un conflit territorial entre juifs et palestiniens dont l'apogée est la guerre de 1948. Cette guerre marquée par l'exode de 750 000 palestiniens va aboutir à une mise à l'arrière-plan du conflit israélo-palestinien. Après 1948 et durant 40 ans, le conflit entre l'Israël et les Etats arabes de la région a masqué la question palestinienne. Sur plusieurs décennies, les réfugiés palestiniens mais aussi les mouvements armés palestiniens ont été instrumentalisé par les Etats arabes de la région. Au cours des années 70 et surtout 80 que la cause palestinienne va connaitre un processus d'autonomisation.
[...] Sur 40 ans, ce conflit se présente sous influence. L'épilogue de Suez montre la montée en puissance de la logique bipolaire. Cette montée en puissance se retrouve lors des conflits suivants de 1967 et Guerre des 6 jours et guerre du Kippour : le conflit israélo-arabe à l'heure de la Guerre froide a. La guerre des Six Jours En mai 1967, Nasser cherche à s'imposer comme leader du monde arabe. Il multiplie les provocations à l'égard de l'Israël. L'Égypte procède à des mouvements de troupes. [...]
[...] Suite à ce voyage de 1977, les gouvernements israéliens et égyptiens s'engagent dans des négociations de paix. Pour les Israéliens une paix avec l'Égypte constitue une opportunité stratégique. Un traité avec l'Égypte permet de retirer du rapport de force régional la principale force militaire. Le prix de cet accord est de rendre le Sinaï. Ce retrait n'est pas problématique. Les négociateurs égyptiens craignent qu'un accord avec l'Israël soit perçu dans le monde arabe, comme une paix séparée : accord entre Israéliens et Égyptiens où ne sont pas associés la Jordanie, la Syrie, le Liban. [...]
[...] Les accords de Camp David La Guerre du Kippour même si elle se termine par une victoire israélienne a contribué à rééquilibrer le rapport de force entre l'Israël et ses voisins arabes. Ce nouveau rapport de force va permettre des initiatives diplomatiques et notamment une initiative du président égyptien Sadate. Nasser meurt en novembre 1970, son vice-président Sadate le remplace. Il initie la Guerre du Kippour. Suite à cette guerre, Sadate tourne le dos progressivement à son allié soviétique et se rapproche des USA. C'est dans le cadre de cette diplomatie, que Sadate appelle les Israéliens à négocier un accord de paix. [...]
[...] Ils vont tenter de déplacer la confrontation vers le Liban. Le Liban est le plus pluricommunautaire du Proche-Orient. Le Liban a accueilli des réfugiés palestiniens en 1948 et en 1970 à l'occasion du «septembre noir», c'est la répression et l'expulsion de groupes armés palestiniens par le Royaume de Jordanie. L'afflux des Palestiniens et la croissance démographique du Liban vont provoquer une conflagration politique au Liban qui va prendre la forme d'une guerre civile de 1975 à 1990. Jusqu'à la fin des années 50, le pouvoir politique était entre les mains des chrétiens et des maronites. [...]
[...] Nasser franchit la ligne rouge et le leadership israélien hésite à ouvrir les hostilités. Les militaires doutent de leur capacité à gagner cette guerre. L'armée décide d'une attaque préventive menée le 5 juin 1967, l'Israël frappe l'Égypte, et réussi à détruire la quasi-totalité de l'aviation égyptienne. L'armée israélienne va prendre le contrôle du Sinaï, de la Cisjordanie, le plateau du Golan. En six jours, l'Israël met au pas l'ensemble de ses adversaires régionaux et redessine les frontières régionales. C'est vu comme une guerre miraculeuse, l'euphorie de la victoire est à la hauteur des craintes précédant le conflit, elle va durer 6 ans et se briser au moment de la Guerre du Kippour où les Égyptiens vont les contraindre à un autre conflit. [...]
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