Le texte que je vais vous présenter aujourd'hui est le premier chapitre d'un ouvrage intitulé Transformation of the State, Beyond the myth of retreat.
C'est un livre écrit par Georg Sorensen, dont je ne peux pas vous dire grand-chose si ce n'est qu'il est professeur d'économie et de politique internationale à l'université d'Arrhus au Danemark, et qu'il écrit sur des sujets comme la démocratisation et le développement, ou encore la place de l'État dans les relations internationales, et son approche est proche du courant constructiviste de l'étude des relations internationales.
Dans ce livre Sorensen traite des nouvelles problématiques qui viennent se présenter aux états modernes dans un contexte de mondialisation accélérée et de turbulences géopolitiques, et en conséquence de l'évolution du rôle et de l'importance de l'entité étatique dans les relations internationales.
[...] Dans ce débat, le développement de nouvelles formes de solidarités transnationales, notamment grâce à un tissu d'organisations internationales non gouvernementales plus dense que jamais, est également invoqué. Ces mouvements, qui peuvent être ponctuels ou structurés, n'ont pas d'attaches ou de logiques strictement nationales, ils sont transfrontaliers et peuvent donc apparaître comme échappant au carcan étatique. Le contexte géopolitique international de l'après-guerre froide est également marqué par l'émergence de défis globaux qui semblent autant de défis à la souveraineté des états. [...]
[...] The Transformation of the state, Beyond the myth of retreat - Georg Sorensen Le texte que je vais vous présenter aujourd'hui est le premier chapitre d'un ouvrage intitulé Transformation of the State, Beyond the myth of retrat. C'est un livre écrit par Georg Sorensen, dont je ne peux pas vous dire grand-chose si ce n'est qu'il est professeur d'économie et de politique internationale à l'université d'arrhus au Danemark, et qu'il écrit sur des sujets comme la démocratisation et le développement, ou encore la place de l'État dans les relations internationales, et son approche est proche du courant constructiviste de l'étude des relations internationales. [...]
[...] La position transformationniste est donc ouverte au changement dans les deux sens. Avant de poursuivre et de détailler les positions de chaque camp du débat et les concepts théoriques qu'ils mobilisent, sorensen s'autorise un petit détour historique afin de préciser quel va être l'objet du débat. Dans un souci de clarté il entend ici définir de quel Etat il sera question, afin d'être à même d'étudier ces évolutions. Il revient ainsi sur les conditions et les modalités d'émergence de l'entité étatique en remontant jusqu'aux toutes premières formes d'organisations sociales. [...]
[...] Ce qui l'intéresse est la façon dont ces théories peuvent converger et se recouper. Il entend analyser l'évolution des États et ces conséquences en termes de puissances, relativement aux autres acteurs su système international, ce qui implique pour lui de partir de l'approche transformationniste qui est la plus ouverte. Ce texte présente donc le renouveau du débat sur l'État dans les relations internationales. Ce débat est particulièrement sensible et central, car il est intrinsèque à toute construction d'un modèle explicatif en relations internationales. [...]
[...] D'une part celle d'inspiration marxiste qui voit dans le retrait de l'État une soumission de celui-ci aux intérêts de l'accumulation capitalistique. Et d'autre part celle de l'école libérale ou néo-libérale de l'étude des relations internationales, qui à partir du primat de l'individu postule le développement de pôles de souveraineté et d'autorité concurrentielle à celui de l'État, qui est ici envisagé comme garant de l'état de droit et des libertés des citoyens, et en interaction permanente avec les individus ou groupe d'individus qui le composent. [...]
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