Les résolutions prises dans le cadre de la pacification des rapports entre l'Irak et le Koweït sont adoptées par le Conseil de sécurité et, pour attester de leur application sure dans les deux pays belligérants, des inspections sont évidemment mises en place et des comptes-rendus doivent être fournis pour prouver de l'application sur leurs territoires des résolutions, applications auxquelles ils se sont engagés devant la communauté internationale.
Le Conseil de sécurité et plus généralement l'ONU se présente d'abord comme le tiers qui va poser les principes de base pour pacifier et préparer la fin de la guerre des deux États, et ensuite comme le juge qui va trancher et sanctionner. Il s'agit donc de voir comment la communauté internationale a organisé la fin de la première guerre du Golfe.
[...] - Placement de tous les matériaux en sa possession qui pourraient servir à la production d'armes nucléaires sous contrôle exclusif de l'Agence internationale de l'énergie atomique. B. La suppression de la capacité de l'Irak de fabriquer des armes de destruction massives - Précisée au paragraphe points - La remise des armes possédées par l'Irak à la Commission spéciale pour qu'elle les fasse détruire, enlever ou neutraliser - Respecter les obligations imposées par le Traité du 1er juillet sur la non-prolifération des armes nucléaires. - 18 avril 1991 : Création de l'UNSCOM, Commission des Nations Unies chargée du désarmement de l'Irak. [...]
[...] A la suite d'une mobilisation de l'ONU pour mettre fin au conflit armé en Irak, ce dernier accepte sans condition les douze résolutions précédentes et les combats cessent le 28 février 1991. Viennent ensuite les conséquences et les leçons tirées par l'ONU de ce conflit. Dans ce cadre, un certain nombre de résolutions sont prises fixant les conditions de cessation du combat et prévoyant les engagements que l'Irak devra tenir. C'est lors de ces négociations qu'intervient la résolution 687 adoptée le 3 avril 1991 par le Conseil de sécurité. [...]
[...] Le Conseil de sécurité et plus généralement l'ONU se présente d'abord comme le tiers qui va poser les principes de base pour pacifier et préparer la fin de la guerre des deux États, et ensuite comme le juge qui va trancher et sanctionner. Il s'agit donc de voir comment la communauté internationale a organisé la fin de la première guerre du Golfe. Ainsi, dans la résolution 687 sont fixées les conditions dans lesquelles l'Irak doit cessez-le-feu et les attentes du Conseil de sécurité envers l'Irak à long terme, il se distingue deux points, deux projets : tout d'abord l'anticipation de la fin du conflit puis le plan de désarmement total de l'Irak (II). [...]
[...] La résolution 687 du Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations- Unies (ONU) avril 1001 - la fin de la guerre du Golfe En 2007, plus de quinze ans après le déclenchement de la première guerre du Golfe, l'Irak est toujours au centre du conflit mondial. Pour cela il est intéressant de comprendre la genèse de l'engagement de l'ONU en Irak, les raisons et les circonstances dans lesquelles s'est déclenchée la guerre de 1990. Le 2 août 1990, à la suite d'un différend pétrolier et terrestre que l'Irak et le Koweït ne sont pas parvenus à résoudre pacifiquement, les forces armées irakiennes envahissent le Koweït : c'est le début de la première Guerre du Golfe. [...]
[...] I La pacification des États belligérants, l'anticipation de la fin du conflit A. Le rétablissement des relations avec le Koweït après l'intervention de l'Irak - La reconnaissance de l'indépendance du Koweït (qui sera reconnu officiellement par l'Irak en 1994) sa souveraineté. - L'inviolabilité de la frontière internationale et l'attribution des îles. - La question des otages, des prisonniers de guerre retenus en Irak, du terrorisme. - La question des biens à restituer. B. [...]
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