La remise en cause de la participation des Etats-Unis au sein des Nations Unies

Thèmes abordés

Remise en cause, participation, Etats-Unis, Nations Unies, américaine

Résumé du document

Dans un article paru dans le Los Angeles Time le 26 janvier 2004, David Furn, rédacteur des discours du Président G. W. Bush, émet l'hypothèse suivante : Les Nations Unies doivent changer ou les Etats Unis doivent les quitter. Est sous entendu dans son article que si les Nations Unies ne se réforment pas au profit des idées américaines, ces derniers devront partir. Le retour de la droite américaine en 2001 ne fait que conforter cette idée.
De la même façon, Alan Caruba (né en 1937) rejoint cette thèse dans son article de presse intitulé « Il serait temps pour les Etats-Unis de quitter les Nations Unies ». Journaliste, essayiste et chroniqueur américain, notamment pour le magazine internet Enterthestagright.com, il est connu pour ses positions anti-islam, anti-écologie et contre les positions sur le réchauffement climatique. Apôtre de l'idéologie néoconservatrice, il prône l'hégémonie des Etats dans le monde.

Extraits

[...] Ainsi Caruba insiste sur la mauvaise gestion de l'ONU, qui incite les USA à en sortir. Cette institution « n'est pas à la hauteur des enjeux planétaires » selon les termes de G. W. Bush repris par l'essayiste américain. En effet, il en pointe les échecs notamment au travers des opérations de maintient de la paix qui ont été des fiascos cuisants et une honte pour l'ONU sur la scène internationale. Ainsi, l'ONU s'est vue substitué par l'OTAN sous commandement des américains lors des opérations en Bosnie et au Kosovo dans les années 1990. [...]

[...] Les Nations Unies ont besoin des Etats-Unis mais à condition que ces derniers respectent les règles du jeu. Enfin, malgré l'accusation d'illégitimité faite par ce journaliste américain, ce n'est que part une meilleure intégration des Etats au sein de l'ONU que l'institution fonctionnera mieux. En effet, prenons l'exemple des tribunaux ad oc pour l'ex Yougoslavie et le Rwanda. Ces créations onusiennes qui pourtant touchent à la souveraineté des Etats, ont été un succès. Ainsi, l'Onu ne s'est pas illustrée sur la prévention de guerre mais à su relever la face pour ce qui est de juger les coupables de massacre. [...]

[...] De la même façon, Alan Caruba (né en 1937) rejoint cette thèse dans son article de presse intitulé « il serait temps pour les Etats-Unis de quitter les Nations Unies ». Journaliste, essayiste et chroniqueur américain, notamment pour le magazine internet Enterthestagright.com, il est connu pour ses positions anti-islam, anti-écologie et contre les positions sur le réchauffement climatique. Apôtre de l'idéologie néoconservatrice, il prône l'hégémonie des Etats dans le monde. En conséquence, la doctrine néoconservatrice, reprise par la droite américaine impose une nouvelle vision de la place des Etats-Unis au sein des relations internationales. [...]

[...] Elle doit représenter un grand forum de discussion entre les nations. Alan Caruba, relevant d'innombrables anomalies dans la gestion du système Onusien et pointant le gouffre financier d'une telle institution, s'insurgeant contre la mauvaise utilisation des fonds américains et l'insuffisance de leadership à leur égard, préconise « qu'il est temps pour les Etats-Unis de se retirer entièrement des Nations Unies ». Position unilatérale et néo conservatisme oblige, le journaliste américain veut se débarrasser de l'ONU. Ainsi, le chroniqueur propose la création d'une organisation plus performante capable de remplacer l'ONU. [...]

[...] Qu'adviendrait-il de l'ONU sans la puissance des américains ? En effet, ils sont les premiers contributeurs des Nations Unies, ils sont leur bras armés compte tenu de leur puissance militaire. Le système onusien est, on peut le penser, voué à l'échec sans une telle puissance. Force est de constater qu'il y a 80 ans la SDN est morte née sans la présence de la première puissance mondiale. Ainsi une institution d'une telle importance ne pourra pas fonctionner normalement et perdra de sa légitimité et de sa crédibilité sans la Présence des Etats-Unis d'Amérique. [...]