Robert Falkner est maître de conférences de relations internationales à la London School of Economics. Il est également chercheur en économie politique internationale, spécialisé dans les domaines de politiques environnementales et de bonne gouvernance.
L'article que nous allons étudier est extrait de son livre Business Power and Conflict in International Environment Politics, publié en 2007.
Dans le cadre d'une mondialisation accrue, où toutes les barrières aux échanges sont progressivement abaissées, il semble que l'influence du commerce international soit de plus en plus forte, aux dépens de l'autonomie étatique. En développant cette idée, R. Falkner s'oppose à R. Gilpin pour qui les Etats parviennent à contrôler les FMN, ou à K. Waltz, pour qui le processus de mondialisation ne sapera pas les bases du pouvoir étatique.
Il propose se placer dans une perspective néo-pluraliste pour étudier les impacts du commerce sur les modes de gouvernance. Cette théorie avance que le commerce occupe une place puissante, voire privilégiée dans les politiques environnementales internationales mais n'a pas d'influence significative sur les résultats.
[...] La puissance repose donc sur certaines dotations (financières, informationnelles par ex.) qui peuvent être utilisées dans le processus politique. Mais d'autres forces sont en jeu, et s'arrêter à la puissance quantifiable reviendrait à exclure des aspects importants de la réalité sociale. L'approche structurelle permet de révéler ces faces cachées. Ainsi, les FMN exercent une forme de pouvoir en établissant certains paramètres du policy making et en influençant l'agenda politique. Les structuralistes, dans leur étude des structures matérielles de la puissance commerciale, considèrent que l'autorité des acteurs commerciaux repose non seulement sur leur maitrise des ressources économiques mais aussi sur leur habilité à modeler les fondations conceptuelles de la société et de l'économie. [...]
[...] Business Power and Business Conflict: a Neo-Pluralist Perspective, Robert Falkner, In Business Power and Conflict in International Environmental Politics Robert Falkner est maître de conférences de relations internationales à la London School of Economics. Il est également chercheur en économie politique internationale, spécialisé dans les domaines de politiques environnementales et de bonne gouvernance. L'article que nous allons étudier est extrait de son livre Business Power and Conflict in International Environment Politics, publié en 2007. Introduction Dans le cadre d'une mondialisation accrue, où toutes les barrières aux échanges sont progressivement abaissées, il semble que l'influence du commerce international soit de plus en plus forte, aux dépens de l'autonomie étatique. [...]
[...] Les leaders deviendront ainsi plus compétitifs puisqu'ils répondront par de l'innovation, contribuant à redéfinir les stratégies globales, voire à créer de nouveaux marchés. Enfin, entre les compagnies spécialisées dans des secteurs différents mais qui sont liées dans les chaines de production. Que les réglementations concernent un produit ou un processus spécifique, elles affectent inégalement l'ensemble des acteurs et entreprises impliqués dans la production. Ainsi, les compagnies qui opèrent à la fin de la chaine (les détaillants) vont devoir supporter des niveaux de réglementation plus élevés pour préserver la confiance des consommateurs ou rehausser leur réputation. [...]
[...] La puissance commerciale et le conflit dans les politiques environnementales internationales Dimensions de la puissance commerciale : le pouvoir du commerce sur les politiques environnementales internationales L'analyse repose sur les différentes dimensions du pouvoir. La dimension relationnelle se concentre sur les ressources de pouvoir que les acteurs utilisent dans le but de parvenir à des résultats commerciaux, quitte à aller à l'encontre de la volonté des autres si c'est nécessaire. Les acteurs commerciaux disposent d'une capacité financière incomparable pour financer leurs activités de lobbying. [...]
[...] Il propose se placer dans une perspective néo-pluraliste pour étudier les impacts du commerce sur les modes de gouvernance. Cette théorie avance que le commerce occupe une place puissante, voire privilégiée dans les politiques environnementales internationales mais n'a pas d'influence significative sur les résultats. Des forces compensatrices viennent limiter son influence, notamment celles issues des conflits et divisions entre les acteurs commerciaux eux-mêmes. Il propose une analyse des dimensions du concept dont il se servira pour aborder le débat entre puissance et conflit commercial dans le contexte des politiques environnementales internationales (II). [...]
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