Auteur : G. Stresemann (1878-1929) est un homme politique allemand, fondateur et dirigeant du Deutsche Volkspartei, (DVP), un parti national libéral. Il prend ses distances de l'ultranationalisme, s'oriente vers la gauche et il devient chancelier en 1923, ainsi que ministre des affaires étrangères à la même année, pendant six ans, jusqu'à sa mort en 1929. A la veille de la Première Guerre mondiale, il est le représentant de la grande bourgeoisie d'affaires, conseiller politiquement conservateur et monarchiste. Il a d'ailleurs fait revenir le Kronprinz en 1923, car il a vraiment la « monarchie dans l'âme ». Derrière ce retour du Kronprinz, se cache surement la volonté d'une restauration de la monarchie. G.Stresemann est une figure incontournable de la république de Weimar, qu'il a certainement ralliée par raison afin de sauvegarder et garantir les intérêts allemands. Il a permis à l'Allemagne de retrouver un poids diplomatique et économique, perdu lors de la Première Guerre mondiale, grâce à une politique pragmatique.
[...] Stresemann aurait aussi voulu obtenir des territoires à l'est. Les frontières orientales sont en effet au centre de ses préoccupations, avec notamment, le corridor de Dantzig et son accès à la mer Baltique. Pour Stresemann, ce traité doit lancer une nouvelle ère de coopération entre les nation . Cependant, après avoir signé ce traité, le retour à Berlin est tumultueux. Le chef du DNVP (parti national du peuple allemand) ne valide pas les accords qui ne vont pas assez loin pour lui. [...]
[...] Cependant, il n'a jamais caché qu'un de ses principaux buts était de réviser le traité de Versailles, imposé aux allemands comme un diktat selon eux. Stresemann manipulateur ou vrai pacifiste ? Il était avant tout un homme intelligent pensant d'abord aux intérêts de son pays et sachant mettre de coté l'orgueil allemand, le sentiment de trahison d'un peuple sentant qu'il n'avait pas été vaincu militairement, quitte à s'attirer les foudres d'une partie de la population, et que la presse invite la population à le tuer. [...]
[...] I / La politique de Stresemann : Un pas en arrière . ou l'orgueil allemand sacrifié sur l'autel d'une diplomatie de compromis. A ) La grande priorité selon Stresemann : régler la question rhénane, succédant au traité de Versailles. La politique allemande à pour le prochain avenir trois grands buts. D'abord la solution de la question rhénane dans un sens tolérable pour l'Allemagne . L 3 à 4 Mais l'essentiel est le premier des points que j'énumérais tout à l'heure, la libération de notre sol, la disparition des troupes d'occupation . [...]
[...] Chercher les bonnes grâces du bolchévisme me paraît une utopie dangereuse. Si les Russes s'installent à Berlin, ils commenceront par arborer sur le château le drapeau rouge Stresemann rejette dans un premier temps la Russie, à cause d'un désaccord idéologique. Le bolchévisme est trop dangereux. De plus, la république de Weimar nait avec l'écrasement des spartakistes (du 5 au 12 janvier 1919 semaine sanglante à Berlin, opposant les corps francs du gouvernement de Ebert aux spartakistes, cet épisode se solde par la mort de K. Liebknecht et Rosa Luxemburg). [...]
[...] Lettre de Gustav Stresemann au Kronprinz septembre 1925). Introduction : Auteur : G. Stresemann (1878-1929) est un homme politique allemand, fondateur et dirigeant du Deutsche Volkspartei, un parti national libéral. Il prend ses distances de l'ultranationalisme, s'oriente vers la gauche et il devient chancelier en 1923, ainsi que ministre des affaires étrangères à la même année, pendant six ans, jusqu'à sa mort en 1929. A la veille de la Première Guerre mondiale, il est le représentant de la grande bourgeoisie d'affaires, conseiller politiquement conservateur et monarchiste. [...]
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