Il s'agit d'un commentaire de texte sur le discours prononcé par Kennedy lors de la Crise de Cuba. Il y a une introduction, une problématique, un plan clairement énoncé avec deux grandes parties (1. un discours offensif; 2. un discours fédérateur) composées chacune de 3 sous-parties, des transitions entre chaque, des extraits du discours sont cités pour justifier les arguments énoncés, une conclusion. Il fait 5 pages.
[...] Et il est un seul chemin que nous ne suivrons jamais : celui de la capitulation et de la soumission » avec l'emploi du mot liberté, dont les Etats-Unis se veulent le symbole, en libérateurs des pays opprimés par l'URSS. C'est pour cela que les USA se donnent un aspect sage et raisonné, en contradiction avec l'image qu'ils ont de leur ennemi, afin d'être d'autant plus légitime à « imposer » leur idéologie. Faire appel à la raison Les Etats-Unis, dans le contexte de la Guerre Froide, apparaissent souvent comme médiateurs de conflits et se veulent pacificateurs (par exemple Carter qui lance les accords de Camp David entre Israël et l'Egypte). [...]
[...] Il insiste sur cette mission dont ils se sont incombés, presque comme si c'était une instigation divine, comme le prouve cette phrase : « Avec l'aide de Dieu, nous atteindrons ce but ». Pour autant, les USA mènent cette tâche surtout de façon militaire, comme en témoigne par exemple la signature du pacte de l'OTAN, ou les nombreuses interventions dans le monde. Néanmoins Kennedy tient ces propos suivants : « Notre pays est contre la guerre. Nous sommes également fidèles à notre parole. Notre détermination inébranlable doit donc être d'empêcher l'utilisation de ces missiles contre notre pays ou n'importe quel autre, et d'obtenir leur retrait de l'hémisphère occidental ». [...]
[...] L'ennemi du bloc Est est directement accusé de menacer la paix et de faire pencher le monde vers la guerre, comme le dit le discours, où d'ailleurs un parallèle est fait avec les prémices de la Seconde Guerre mondiale : « Les années 30 nous ont enseigné une leçon claire : les menées agressives, si on leur permet de s'intensifier sans contrôle et sans contestation, mènent finalement à la guerre ». Un autre rappel historique est fait, cette fois-ci au blocus de Berlin, exécuté par l'URSS et qui est évidemment un autre argument pour dénoncer la menace qu'il présente : « Pour le moment cependant, nous ne cherchons pas à priver la population cubaine des produits dont elle a besoin pour vivre, comme les Soviétiques tentèrent de le faire durant le blocus de Berlin en 1948 ». [...]
[...] , les menaces qu'il engendre Le discours commence directement avec l'énonciation de la menace que fait peser l'URSS sur l'Amérique et plus précisément les USA : « Fidèle à sa promesse, le gouvernement a continué de surveiller de très près les préparatifs militaires soviétiques à Cuba. Au cours de la dernière semaine, nous avons eu des preuves incontestables de la construction de plusieurs bases de fusées dans cette île opprimée. Ces sites de lancement ne peuvent avoir qu'un but : la constitution d'un potentiel nucléaire dirigé contre l'hémisphère occidental ». Bien que Khrouchtchev n'ait pas clairement déclaré que ces bases servent à décimer les Etats-Unis, Kennedy ne peut accepter ça car son pays est menacé par une arme nucléaire. [...]
[...] C'est en ce sens que Kennedy le convoque via son discours. De plus, il invoque le droit, outil pacifique, afin de revenir à une détente et de conserver l'image apaisante et sage des USA. Or, la Cour Internationale de Justice est l'un des six organes de l'ONU, donc est aussi employable dans cette volonté de maintien de la paix (en tout cas comme veut le montrer Kennedy). De plus, il dénonce le fait que l'escalade des tensions soit due en premier lieu à l'initiative de l'URSS quand cette dernière a installé les missiles à Cuba : « Cette décision soudaine et clandestine d'implanter pour la première fois des armes stratégiques hors du sol soviétique ». [...]
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