Le premier document est intitulé accord Libano-palestinien du Caire, il date du 3 novembre 1969, c'est un accord secret. Le deuxième document est l'accord jordano-palestinien qui se déroule lui aussi au Caire, le 23 septembre 1970, officiel celui-ci. Le Troisième document, ''décisions du sommet arabe de Rabat'', prend date en octobre 1974 et enfin le dernier document , Accord Jordano-palestinien , date du 11 février 1985. Les accords sont l'aboutissement de négociations entre une ou plusieurs parties. Ici entre pays et l'Organisation de Libération de la Palestine. Tous sont des accords sauf le document 3, il rend compte des Décisions prises lors du Sommet arabe de Rabat. C'est une transcription écrite des engagements pris par les participants.
Les deux signataires du premier document sont Emile Boustani, un général libanais et Yasser Arafat, chef de l'Organisation de Libération de la Palestine. Mahmoud Riad et Mohamed Fouzi, tous deux egyptiens, participent à la réalisation de l'accord. Emile Boustani est né en 1909, libanais, il est Général depuis 4 ans au jour du document. Yasser Arafat lui est né le 24 aout 1929 au Caire, il préside l'OLP depuis le 4 février 1969. Les deux officiels égyptiens font aussi partie des négociations, Mahmoud Riad est né en 1917, diplomate égyptien en poste en Syrie durant l'année 1955, il siège à L'ONU de 1962 à 1964. Proche de Nasser, il est ministre des Affaires étrangères depuis 5 ans au jour de l'accord. Mohamed Faouzi, lui, est ministre de la guerre. Le document 2 est un accord passé entre le Roi de Jordanie, Hussein (1952-1999) et Yasser Arafat, dirigeant de l' OLP. Huit autres pays arabes sont présents, le Koweït, la Libye, le Liban, la Tunisie le Yémen et la RAU. Le troisième document est un communiqué du sommet arabe de Rabat qui compte 18 pays en 1974. Le dernier document est un accord passé entre le dirigeant de l'OLP, Yasser Arafat et le Roi de Jordanie.
[...] Les deux officiels égyptiens font aussi partie des négociations, Mahmoud Riad est né en 1917, diplomate égyptien en poste en Syrie durant l'année 1955, il siège à L'ONU de 1962 à 1964. Proche de Nasser, il est ministre des Affaires étrangères depuis 5 ans au jour de l'accord. Mohamed Faouzi , lui , est ministre de la guerre. Le document 2 est un accord passé entre le Roi de Jordanie, Hussein (1952-1999) et Yasser Arafat, dirigeant de OLP. Huit autres pays arabes sont présents, le Koweït, la Libye, le Liban, la Tunisie le Yémen et la RAU. [...]
[...] C'est la suite de notre étude . Au lendemain de la défaite de juin 1967, qui entraîne la perte de contrôle d'une partie de leur territoire, les pays arabes sont grandement marqués par les conséquences de la Guerre des Six-Jours. Le panarabisme égyptien s'éteint avec Nasser, la R.A.U devient République Arabe d'Egypte sous Sadate, qui se rapproche de l'Occident. La Transjordanie a perdu la Cisjordanie, et voit affluer plus de 200.000 réfugiés palestiniens sur son sol personnes déplacées de 1967, faisant ainsi s'élever à 1,3 million le nombre de réfugiés. [...]
[...] L'OLP en 1969 est une coalition hétérogène de groupes autonomes. Chaque puissance de la région se pose donc en acteur de la question palestinienne par la mise en place et le financement de groupes militaires. Ils sont une source de prestige et un bon levier pour influencer le conflit. L'Égypte rappelons- le, créé OLP, les négociations se passent au Caire en présence de hauts fonctionnaires égyptiens. Assistaient également à la réunion, du côté égyptien, M. Mahmoud Riad, ministre des Affaires étrangères, et le général Mohamed Faouzi, ministre de la guerre (doc1, l.4-5). [...]
[...] C'est sur ce point qu'avaient échoué les négociations en 1983. Et c'est sur ce point qu'elles échouent à nouveau en 1986, lorsque Hussein réfute l'accord. L'OLP, pour sa part, n'ignore pas qu'elle ne peut être reconnue ni d'Israël ni des États-Unis sans être, d'une façon ou d'une autre, liée à la Jordanie. Elle met toutefois deux conditions préalables à toute discussion : la reconnaissance de sa représentativité exclusive et l'affirmation de la nécessité d'instaurer un État palestinien indépendant avant toute éventuelle confédération avec la Jordanie hachémite. [...]
[...] L'OLP craint de perdre son dernier allié jordanien qui risque entamer des discussions proposées par Reagan. Une Haute Commission Jordano-Palestinienne est chargée, dès le mois d'octobre établir les bases d'une stratégie commune et d'une coopération future entre les peuples jordanien et palestinien L 'OLP met pourtant des conditions à cette opération, par la voix de son porte-parole, Mahmud Labadi : Toute solution au problème palestinien doit passer par quatre phases obligatoires : retrait israélien des territoires occupés; application du principe d'autodétermination; création d'un État palestinien et enfin définition des relations avec la Jordanie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture