Commentaire kenneth waltz relations internationales équilibre constance menace
Sujet : commenter cette citation de Kenneth Waltz : « Avec la disparition de l'URSS, les Etats-Unis n'ont plus de menace majeure pour leur sécurité (...) La constance de la menace produit de la constance dans la politique ; l'absence de menace permet à la politique de devenir capricieuse ».
[...] La menace semble plus que jamais être un facteur inhérent aux relations internationales qui ne semblent pas pouvoir exister sans elle. Bibliographie : Maurice Vaïsse, Dictionnaire des relations internationales de 1900 à nos jours, Armand Colin, Paris Franck Attar, Dictionnaire des relations internationales de 1945 à nos jours, Editions du seuil, Paris Kenneth N. Waltz, Theory of International Politics, Reading Addison Weslez Bertrand Badie et alii, Qui a peur du XXIème siècle ? Le nouveau système international, La Découverte, Paris Maxime Lefebvre, Le jeu du droit et de la puissance, Précis de relations internationales, PUF, Paris Jean-Jacques Roche, Théorie des relations internationales, Montchrestien, Paris Alex MacLeod, Dan O'Meara, Théorie des relations internationales, Contestations et résistances, Editions Athéna, Outremont (Québec) Marwan Sinaceur, Utilisation de la menace en négociation Revue française de gestion 2004/6 (no 153) Mots : Caractères : [1]Kenneth N. [...]
[...] Nye, sous-secrétaire d'État à la Défense sous Clinton. Pour lui, les États- Unis prédominent déjà grâce au pouvoir hard celui de la carotte (les récompenses) ou du bâton (la menace) autrement dit le dollar et l'US Army. Pour Nye, le soft power est la voie de l'avenir. Désormais un État ne prédominerait plus par la contrainte, mais par son attractivité, et sa capacité d'incarner des valeurs universelles. En somme, le soft power suppose que l'autre veuille suivre un modèle, s'allier avec un gouvernement et croie en son discours et en son système. [...]
[...] Nous sommes en train de perdre notre soft power et notre capacité d'attirer les autres Nous devons cesser de gaspiller notre soft power et apprendre à le combiner avec notre hard power, pour être capables de répondre aux défis. Après la Guerre Froide, les Etats-Unis estiment que leur nouveau rôle est de maintenir la paix et la stabilité et promouvoir la démocratie, en utilisant la force si nécessaire. Ce recours à la force devient d'autant plus possible que les Etats-Unis se sentent peu menacés. [...]
[...] Il est donc un fervent partisan de la bipolarité et le système de la Guerre Froide où les deux superpuissances Etats-Unis et URSS d'équilibrent l'une l'autre lui apparait donc comme très positif. Cette vision des choses explique son pessimisme lorsqu'il considère que l'effondrement de l'URSS remet tout l'équilibre du système international en question, et risque d'entrainer une instabilité politique du côté américain, potentiellement enivré par son regain de puissance. En 1991, l'effondrement de l'URSS remet en question toute l'organisation du système international. [...]
[...] Leur puissance et leur influence à l'échelle mondiale parait difficilement contestable. Ils ne sont bien évidemment pas les meilleurs dans tous les domaines, ils sont par exemple assez mal lotis en termes d'alphabétisation ou de sécurité, mais leur rayonnement est incontestable, si évident que leur toute- puissance est devenue une idée courante. Ils ont été considérés comme les sauveurs lors de la Deuxième Guerre Mondiale : en règle générale, il est acquis que les Etats-Unis sont les plus puissants. Et pour l'instant, malgré la montée en puissance récente de pays comme la Chine, personne n'est en mesure de les concurrencer sur les plans les plus importants car les plus exposés : l'économie, la culture, la puissance militaire Ce qui fait la force principale des Etats-Unis, c'est leur soft power cette capacité à diffuser leur culture en faisant croire à tout le monde qu'elle est la meilleure. [...]
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