Ce document est un commentaire des textes "Proclamation à l'armée" ; "Lettre au directoire exécutif" et "Proclamation de Bonaparte" présents dans la Correspondance de Napoléon Bonaparte.
Il pose la problématique suivante : Comment s'organisaient la vie politique et l'armée à l'époque du Directoire ? Dans une première partie, nous étudierons les caractéristiques du régime politique et les difficultés rencontrées. Dans une seconde partie, nous observerons le rôle joué par l'armée, dans une époque où les puissances étrangères se sont alliées pour mettre fin à la dispersion de la Révolution Française. Enfin, dans un troisième temps, nous verrons comment ce système politique a fini par éclater, laissant place à une dictature militaire organisé par Napoléon Bonaparte avec le Consul.
[...] Pour empêcher ce retour en arrière, les Thermidoriens préparent une nouvelle Constitution, bicamérale, avec le Conseil des Cinq Cents et le Conseil des Anciens, basé sur le modèle anglais. Les Royalistes tentent de prendre le pouvoir le 5 octobre 1795 avec le soutien des Sans-Culottes, mais sont efficacement repoussés par un jeune général, alors inconnu à l'époque, et seulement âgé de 26 ans : Napoléon Bonaparte. Avec le retour relatif au calme, la nouvelle Constitution entre en vigueur le 26 octobre 1795 et instaure le Directoire. [...]
[...] Les deux Assemblées se répartissent le pouvoir législatif. Le Conseil des Cinq Cents, qui se contente de faire des propositions de lois, tandis que le Conseil des Anciens les valide par le vote. Elles ont la capacité de se neutraliser mutuellement afin d'éviter une dictature, comme cela avait failli être le cas à l'époque de la Convention. Elles sont renouvelées à hauteur d'un tiers tous les ans. C'est la première fois dans l'histoire politique française que la séparation des pouvoirs est appliquée de manière aussi stricte. [...]
[...] Il est par ailleurs obsédé par la menace royaliste « Les royalistes, dès l'instant qu'il se montreront, auront vécu [ . ] Guerre implacable aux ennemis de la République et de la Constitution de l'An III » (lignes 11-14, extrait de la Correspondance de Napoléon Bonaparte, n°2010). On le perçoit, en plus d'être un militaire performant, Napoléon Bonaparte est un excellent orateur. Il est également très proche des membres du Directoire et n'apprécie pas les assemblées législatives du Conseil des Cinq Cents et du Conseil des Anciens. [...]
[...] La Révolution Française est définitivement terminée. Bonaparte lors du coup d'Etat du 18 Brumaire An VIII Conclusion Le Directoire demeure comme une période de transition pour la Première République, qui disparaîtra progressivement avec la mise en place du Consulat. Si ce système a contribué à la solidification de certains piliers de la Révolution, il n'aura pas su relever les nombreux défis que devaient affronter la France à cette époque. C'est l'armée qui permettra à la Nation de résister aux coalitions européennes, et c'est finalement le régime de dictature du Premier Empire, qui sombrera deux décennies plus tard face à la Sixième Coalition qui aboutira sur le Traité de Vienne. [...]
[...] La France, confiante dans ses capacités, est la première à passer à l'offensive en attaquant le territoire des Pays-Bas autrichiens en avril 1792. On retrouve dans cette coalition la Grande Bretagne, le Royaume de Sardaigne, le Royaume d'Espagne, la Prusse ou encore le Saint-Empire. C'est le début d'une longue période de conflits quasi ininterrompue, si ce n'est pour quelques traités de paix qui ne tiendront jamais très longtemps. C'est lors de cette première coalition que le Général Napoléon Bonaparte se révèlera, lors de la Campagne d'Italie. [...]
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